Affaire conclue : L'émission accusée d'être truquée, des mensonges pointés du doigt par une ex-experte de l'émission

On peut dire que Patricia Casini-Vitalis quitte Affaire conclue (France 2) avec fracas. Interrogée par L'hébdo du vendredi, la commissaire-priseur qui était présente depuis la saison 1 en 2017 n'a pas hésité à balancer sur le programme.

Les téléspectateurs de France 2 pensaient la revoir à l'antenne. Après des rumeurs disant qu'elle avait été remerciée par la production, Patricia Casini-Vitalis avait nié en bloc auprès de Télé Loisirs en expliquant que son contrat avait été reconduit par la production. Mais peu de temps après, elle a annoncé son départ sur Instagram. "J'ai pris le temps ce week-end de regarder les replay d'Affaire Conclue nouvelle mouture, avec Julia Vignali et... tout bien réfléchi je ne souhaite pas que mon contrat avec la Warner soit renouvelé pour la saison 2024/2025. Rester associée à Sophie [Davant, NDLR] me convient parfaitement : sous le signe de la connivence des sous-entendus, des fous rires partagés... ce fut un régal de l'observer 'boire' nos paroles et les intégrer si vite ! Partir dans son sillage est un honneur. Merci à toi malgré notre manque d'empathie réciproque d'avoir accepté mes remarques, mes critiques et même mes demandes d'augmentation", écrivait-elle notamment.

Interrogée par L'hebdo du vendredi, Patricia Casini-Vitalis a confié qu'elle avait profité du départ de Sophie Davant (remplacée par Julia Vignali cette année) pour prendre son envol. Un choix qu'elle ne regrette aucunement, notamment parce que, selon elle, Affaire conclue représente très mal sa profession. "Après sept saisons passées sur ce plateau, environ deux millions de téléspectateurs pensent que mon métier se résume à estimer des objets et à raconter de belles histoires. Dans la vraie vie, j'estime des biens, c'est vrai, mais à leur juste valeur", a-t-elle déploré dans un premier temps.

Patricia Casini-Vitalis a ensuite qualifié le programme de "télé-réalité sur une chaîne publique". "Elle ne reflète pas la réalité du marché de l'art. On entretient le suspense, on fait grimper les enchères même si l'objet ne le justifie pas. Un bronze de Villanis se vend plusieurs milliers d'euros dans l'émission. Dans les faits, il vaut plutôt 700 euros, 1 000 euros grand maximum". Pour l'heure, la production n'a pas réagi à ses propos.