Alix Bénézech, Jean-Pierre Delépine et Aude Forget ont assuré la conférence de presse du film Que justice soit nôtre au Nix Nox à Paris, le 17 décembre. Pour défendre cette oeuvre qui s'attaque aux violences faites aux femmes. seuls anquaient à l'appel Juliette Besson, fille de Luc Besson et Anne Parillaud, ainsi que Johan Libéreau et Guy Amram.
Réalisateur d'Article 23 sur la souffrance au travail, Jean-Pierre Delépine nous plonge dans un autre sujet de société, la violence et plus précisément celles dont les femmes sont victimes. Pour la mise en scène du film, il a travaillé avec Alix Bénézech, héroïne du film qui porte ainsi la casquette de coréalisatrice.
L'histoire : Alors qu'Aline sauve Zaïna d'un mariage forcé, sa soeur Julie est violemment agressée par son petit ami. S'ensuit une descente aux enfers pour leur père Daniel, qui tente de maintenir à flot l'association d'aide aux femmes victimes de violences, que sa femme, assassinée par un homme violent, avait créée dix années plus tôt. Profitant de la cupidité sexuelle masculine, ces trois jeunes femmes choisiront la manipulation mentale pour punir financièrement ceux qu'elles désignent comme coupables de provoquer le malheur des femmes. Jusqu'au jour où un drame viendra stopper net leur petite affaire florissante.
Jean-Pierre Delépine confie sur Allociné : "J'ai voulu aborder, dans ce film, la reconnaissance du statut de victime, la difficulté de faire reconnaître ses droits, sans omettre les moyens qu'ont les coupables d'échapper à leur responsabilité, l'impuissance de la police à protéger les victimes de violence, le recours aux circonstances atténuantes, le prétendu consentement de la personne, la complaisance de la justice face aux différences culturelles."
Que justice soit nôtre, en salles depuis le 10 décembre