Amaury Leveaux se lâche encore : ''La coke, ça m'est arrivé plein de fois''

Amaury Leveaux persiste et signe. Auteur de révélations fracassantes dans son livre Sexe, drogue et natation, où il raconte le penchant pour la cocaïne de certains nageurs français, le jeune retraité des bassins en a remis une couche dans le Moscato Show hier soir, sur RMC. Et ce malgré les menaces de la Fédération française de natation, qui venait de publier une réponse cinglante à son récit...

"La coke, ça m'est arrivé plein de fois"

Rien ne semble donc arrêter Amaury Leveaux. Pointé du doigt par sa fédération, le nageur retraité continue toutefois de lâcher quelques sulfureuses confidences dans les médias. "Est-ce que je tapais alors dans la coke [aux championnats d'Europe en 2010, NDLR] ? Non, pas à ce moment-là. Mais ça m'est déjà arrivé, plein de fois. Personne n'est blanc comme neige. Oui, dans la natation, il y en a", a-t-il répété.

Amaury Leveaux est aussi revenu sur l'un des passages les plus commentés du livre, où il parle d'un "beau gosse de l'équipe de France" et "chouchou du public" qui avait sniffé "de la coke entre les seins [d'une attachée de presse aux JO de 2012, NDLR]." S'il a démenti, sur Twitter le fait qu'il s'agissait de Yannick Agnel, il a répondu à ceux qui imaginaient qu'il parlait de Camille Lacourt. "J'entends le nom de Lacourt partout mais je n'ai pas donné son nom. (...) Personne ne m'a forcé à écrire tout cela. Il y a la liberté d'expression et j'écris ce que je veux", a-t-il dit sur RMC.

"Ça viendrait d'une frustration ? Quelle frustration ?"

Face à la colère de Lucien Gastaldello, vice-président de la FFN qui avait publiquement rétorqué à l'ex-nageur qu'il n'y avait que du champagne pour fêter les titres, Amaury Leveaux a également répondu. "La personne qui parle n'a pas lu le livre mais cinq phrases sorties dans le Journal du Dimanche qui ont permis aux médias de faire leur sauce. Je ne connais pas cette personne. Je ne l'ai jamais vue", a expliqué l'ancien nageur de 29 ans qui a également démenti devoir de l'argent à la Fédération.

Accusé de vouloir faire parler de lui après être souvent resté dans l'ombre de ses coéquipiers de l'équipe de France, Amaury Leveaux a enfin voulu mettre les choses au clair sur ses motivations. "J'étais le vilain petit canard et, à côté, c'était tout beau tout rose. Alors je me suis dit que j'allais raconter un peu les coulisses en prenant le lecteur par la main, a-t-il confié. Ça viendrait d'une frustration ? Mais quelle frustration ? À la base, j'avais écrit une bio classique avec deux-trois anecdotes du livre sans les pousser. En relisant le manuscrit, je trouvais qu'il manquait quelque chose. Ce n'était pas punchy, ça faisait bio gnangnan que tu as l'habitude de lire." De ce côté-là, pas de doute, l'objectif est rempli...