Le programme cannois est chargé chaque jour, et les projections se succèdent et se bousculent. Le 22 mai, Brad Pitt a provoqué la frénésie d'une grande partie des festivaliers, avec la projection de Cogan - La Mort en douce. En seconde partie de soirée, l'autre film de la compétition était l'oeuvre de Ken Loach, habitué du Festival, qui réchauffait les coeurs avec La Part des anges sur la réinsertion d'un homme qui échappe de peu à la prison et plonge dans le milieu... du whisky. Avec cette oeuvre, Ken Loach ne se positionne pas vraiment pour la Palme d'or, lui qui en a déjà reçu une pour l'épique Le vent se lève, mais il a réjoui les festivaliers par son optimisme.
La Part des anges n'était néanmoins pas le seul film à faire l'actualité durant la nuit. En effet, le même soir, Ken Loach était concurrence par le long métrage de Joachim Lafosse (figurant dans la section Un Certain Regard), A perdre la raison. Après avoir marqué les spectateurs avec Elève libre, le cinéaste a tourné un nouveau drame en choisissant un beau trio d'acteurs : Tahar Rahim et Niels Arestrup, qui se retrouvent après Un prophète, et Emilie Dequenne, révélation cannoise de Rosetta.
Dans ce long métrage, il est question d'un jeune homme, Mounir, qui épouse Murielle. L'amour les nourrit, mais une troisième personne complique leur relation : le docteur Pinget, dont Mounir est dépendant matériellement. Murielle se retrouve alors enfermée dans un climat affectif irrespirable, ce qui mène insidieusement la famille vers une issue tragique.
Sur le tapis rouge, Tahar Rahim a posé avec sa ravissante soeur, déjà remarquée aux côtés de Leïla Bekhti, amoureuse du Prophète, lors d'une soirée cannoise, tandis qu'Emilie Dequenne offre un beau baiser à son compagnon et acteur Michel Ferracci (Il joue dans Mafiosa et est actuellement mis en examen dans l'affaire judiciaire du Cercle Wagram mais a été laissé en liberté sous contrôle judicaire... ) De quoi ravir les photographes ou encore les invitées, telles que Firmine Richard et Nathalie Renoux.
La Part des anges, en salles le 27 juin
A perdre la raison, en salles le 5 septembre