Christophe, qui aurait eu 78 ans ce vendredi 13 octobre 2023, habitait un grand appartement dans un immeuble Art déco du boulevard Montparnasse, dans le 14e arrondissement, pas très loin de la Closerie des Lilas. En décembre 2010, il ouvrait les portes de son "antre" à nos confrères de Paris Première. L'occasion de découvrir son incroyable décoration, et notamment sa grande collection de postes de radio. "C'est des objets que j'ai eus envie de voir se mélanger à d'autres objets", expliquait celui qui était encore marié à Véronique Bevilacqua au moment de sa mort, mais étaient séparés depuis 20 ans.
Il présentait également le "côté création" de son appartement. A savoir un studio, là où il composait ses chansons. Parmi les autres objets qui composaient sa déco : un escarpin en bronze. Ainsi qu'un corset datant de "1890". Il racontait ensuite à nos confrères la façon dont il repérait toutes ces choses : "Je ne chine plus comme avant. Disons qu'il y a des collectionneurs qui savent un peu ce que j'aime." Une décoration inspirée de la culture américaine. "J'ai beaucoup aimé les années 60 américaines. Les voitures, la musique, les objets...", racontait-il, en montrant une photo qu'il a prise lui-même d'une Cadillac de 1958.
Je dormais beaucoup sur les plages
Christophe ouvrait de nouveau les portes de chez lui en 2013, cette fois-ci à nos confrères de France 2. "Un salon psychédélique, aux allures de cabinets de curiosité où trônent poupées, photos, oeuvres d'arts et surtout juke-boxs, la grande passion du chanteur", décrivaient-ils dans ce reportage, en filmant cet appartement aux goûts uniques. Le papa de Lucie revenait notamment dans cette émission sur son côté original, et même aventurier. Un état d'esprit qu'il a eu dès son plus jeune âge : "J'adorais le voyage (...) Je dormais beaucoup sur les plages, dans mon sac de couchage. Ou sur des bancs. Souvent, on se faisait attraper par les flics."
Un personnage atypique, disparu trop tôt, qui aura marqué les esprits avec de nombreux tubes que ce soit Aline en 1965, Les mots bleus en 1974 ou encore Chiqué chiqué en 1988.