EXCLU – Marius (Sens de l'effort) : "J'ai eu 18 ans, j'ai douté de moi..."
Publié le 19 février 2019 à 18:09
Par Hiba Semali | Rédactrice
Rattachée à la rubrique télé, Hiba Semali se consacre au petit écran. The Voice, Koh-Lanta, Top Chef, Secret Story, Star Academy ou encore Les Marseillais n'ont aucun secret pour elle.
Dans "Le Sens de l'effort" (M6), Marius est le patron d'un stage durant lequel vingt-deux jeunes décrocheurs du milieu scolaire se donnent une dernière chance. En exclusivité pour Purepeople.com, le militaire s'exprime.
Photos officielles du "Sens de l'effort", sur M6 Photos officielles du "Sens de l'effort", sur M6© M6, Thomas Padilla
Photos officielles du "Sens de l'effort", sur M6
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Trois ans après Garde à vous, Marius fait son retour sur M6 dans Le Sens de l'effort. Le célèbre "patron", ex des commandos marines, est maître d'un stage auquel participent vingt-deux jeunes sans emploi ni formation, appelés les "décrocheurs". Pour Purepeople.com, il fait quelques confidences.

Vous êtes de retour sur M6, 3 ans après "Garde à vous"...

J'avais travaillé en confiance avec eux lors de la première émission. Là, on a eu quelques discussions, on a travaillé un an sur le projet du Sens de l'effort qui me tenait à coeur. J'aime le fait qu'il y ait un but bien pédagogique et ludique. Pouvoir, avec les méthodes apprises à la défense en parallèle avec l'organisme de formation, aider les jeunes qui doutent sur leur vie professionnelle ou même personnelle, ça me plaît.

Vous retrouvez-vous dans les profils de ces jeunes décrocheurs ?

Je me retrouve un petit peu. J'ai eu 18 ans, j'ai douté de moi. Je me suis demandé ce que j'allais faire, ce que j'allais devenir. C'est ce que j'ai écrit dans mon livre [Parcours commando, sorti en 2013 aux éditions Nimrod, NDLR]. Puis, avec les années, je me suis retrouvé à la Marine nationale. Après, j'ai été père et j'ai été confronté aux choix professionnels et aux doutes de mes enfants. Donc je me retrouve tout à fait dans ce programme. Ça me colle à la peau.

Comment, vous qui avez flirté avec la voyoucratie, avez-vous trouvé votre voie ?

C'est grâce à une rencontre avec un policier. Il a su me dire les bons mots pour me sortir de là. Il m'a demandé d'aller devancer mon appel parce que je n'avais pas fait mon service militaire. Puis quand je suis parti pour faire mon service militaire, je ne suis plus jamais revenu, j'y suis resté vingt-deux ans.

Quel candidat vous a le plus touché ?

J'ai été touché par tous les profils. Parce que lorsque vous travaillez avec ce genre de méthodes, vous les prenez individuellement. Ils ont chacun leur caractère, leur histoire. Ils n'appréhendent pas les épreuves de la même manière. J'ai été ému par tous les participants.

Quelle épreuve considérez-vous comme phare ?

Dans ce programme, là où on a pu constater un déclic important, c'est la mer, l'océan, quand on a fait des activités aquatiques. L'épreuve des zodiaques notamment a permis à certains de se retrouver dans un élément naturel. Ça a été l'un des exercices phares, au même titre que le parcours qui permet d'avoir un nouveau regard sur sa performance personnelle.

Qu'est-ce qui a été le plus difficile pour vous ?

Pas grand-chose honnêtement. C'est beaucoup d'émotion et d'investissement humain. Il faut décoder à chaque fois, expliquer. C'est de la vraie communication humaine.

D'après nos informations, vous avez commandé des pizzas de votre poche pour les décrocheurs lors du stage...

Bien sûr ! Vous savez, l'objectif, c'est de ne jamais faire tomber les gens. On veut valoriser l'individu. Donc il faut savoir montrer que vous êtes capable aussi d'avoir ce côté humain qui est normal lorsqu'ils sont à un niveau de saturation autant physique que mentale. Il faut tendre la main au plus faible pour l'emmener au sommet.

L'émission a été critiquée, notamment par Gilles Verdez qui vous a qualifié de "militaire de pacotille" dans Touche pas à mon poste. Qu'avez-vous à répondre ?

Chacun est libre de s'exprimer, on est en démocratie et heureusement. Je ne tiens pas compte des critiques positives ou négatives. Je ne m'adapte pas à la télévision, c'est la télévision qui s'adapte à moi. C'est pour ça que je ne peux travailler qu'avec des gens de grande confiance. Nous ,on sait ce qu'on fait, où on va. Je suis étanche à ce genre de choses. Je n'ai pas de télévision, je ne sais pas ce qu'il s'y passe. Je ne connais pas ce monsieur [Gilles Verdez, NDLR], je ne sais pas qui il est, ni quelle est son émission, donc ça règle le problème. Je suis totalement hermétique à ce genre de choses, je n'ai pas de commentaire à faire là-dessus.

Contenu exclusif ne pouvant être repris sans la mention de Purepeople.com.
Rendez-vous tous les mardis dès 21h sur M6 afin de suivre Le Sens de l'effort.

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