Fabrice Muamba en pleurs : ''J'étais mort pendant 78 minutes''
Publié le 22 avril 2012 à 19:05
Par Benoit Z.
Fabrice Muamba, victime d'un arrêt cardiaque en plein match, dévoile ses cicatrices dans The Sun on Sunday du 22 avril 2012 Fabrice Muamba, victime d'un arrêt cardiaque en plein match, dévoile ses cicatrices dans The Sun on Sunday du 22 avril 2012© The Sun
Fabrice Muamba s'écroule, victime d'un arrêt cardiaque le 17 mars 2012 à Londres
Fabrice Muamba s'écroule, victime d'un arrêt cardiaque le 17 mars 2012 à Londres
Fabrice Muamba, le 13 août 2011
Fabrice Muamba s'écroule, victime d'un arrêt cardiaque le 17 mars 2012 à Londres
Fabrice Muamba s'écroule, victime d'un arrêt cardiaque le 17 mars 2012 à Londres
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Victime d'un arrêt cardiaque en plein match de football le 17 mars dernier et considéré comme mort durant 78 minutes, Fabrice Muamba est un miraculé.

Le joueur de Bolton, qui s'était écroulé lors de la rencontre face à Tottenham, se remet remarquablement bien et a quitté le London Chest Hospital à Londres pour retrouver sa famille du côté de Manchester.

Ce dimanche 22 avril, l'édition dominicale du Sun dévoile un entretien que lui a accordé un Fabrice Muamba tout sourire, qui espère pouvoir revenir sur le terrain : "Ce serait formidable de rejouer au football et j'espère que cela va arriver. Mais, il est encore plus important de vivre, tout simplement, et d'aimer ma famille. Je suis un homme heureux."

Dévoilant les petites cicatrices qui ornent sa poitrine dans laquelle repose désormais un défibrillateur pour prévenir tout nouveau risque d'arrêt cardiaque, le joueur de 24 ans est revenu sur le moment où son coeur a cessé de battre et où il a "pu voir en double deux joueurs de Tottenham courir autour de lui, Scott Parker et Luka Modric". "Je me suis senti tomber et j'ai ressenti deux bruits sourds lorsque ma tête a percuté le sol devant moi et puis c'est tout. Le trou noir. Le néant. J'étais mort. (...) J'ai demandé à Dieu de me protéger et il ne m'a pas laissé tomber, ce qui m'est arrivé était vraiment plus qu'un miracle", confie-t-il ainsi, les larmes coulant sur ses joues.

"Je suis la preuve vivante du pouvoir de la prière, a-t-il ajouté. J'ai été mort pendant 78 minutes, et même si j'ai survécu, j'aurais dû souffrir de dommages au cerveau." Au lieu de cela, le jeune milieu de terrain ne souffre d'aucune séquelle. Un véritable miracle pour cet homme très croyant : "Mais je suis bel et bien vivant assis ici à parler, maintenant. Quelqu'un, là-haut, veillait sur moi. Le matin du match, j'ai prié avec mon père et j'ai demandé à Dieu de me protéger - et il ne m'a pas laissé tomber."

Une fin heureuse pour ce père d'un petit garçon, et une chance que n'aura pas eue l'Italien Piermario Morosini, victime lui aussi d'un arrêt cardiaque en plein match et enterré cette semaine dans sa ville natale de Bergame dans une grande émotion...

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