Ian Watkins : Le rockeur pédophile des Lostprophets lourdement condamné
Publié le 18 décembre 2013 à 17:52
Par Nicolas N.
Ian Watkins en concert avec son groupe Lostprophets à Leeds le 28 août 2011. Ian Watkins en concert avec son groupe Lostprophets à Leeds le 28 août 2011.© Abaca
Ian Watkins, 2005.
Portrait promotionnel de Ian Watkins, août 2007.
Ian Watkins à Londres, le 23 août 2007.
Ian Watkins en concert avec son groupe Lostprophets au V Festival le 21 août 2011.
Ian Watkins en concert avec son groupe Lostprophets au V Festival le 21 août 2011.
Ian Watkins en concert avec son groupe Lostprophets à Leeds le 28 août 2011.
Portrait promotionnel de Ian Watkins, août 2007.
Portrait promotionnel de Ian Watkins, août 2007.
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Leader du groupe Lostprophets, Ian Watkins a été condamné ce 18 décembre pour pédophilie. Âgée de 36 ans, le rockeur écope de vingt-neuf ans de prison. "Vous êtes un prédateur sexuel. Vous êtes dangereux. Vous êtes une menace pour le public et en particulier pour les jeunes filles et les enfants", a déclaré le juge Royce à la Cour royal de Cardiff au moment de rendre son verdict.

L'affaire a fait grand-bruit outre-Manche, elle est sordide. Quelques mois à peine après la sortie du dernier album de son groupe, Ian Watkins était arrêté pour une tentative de viol sur un garçonnet de 11 mois. Un an après, le voilà condamné, lourdement, tout comme les deux femmes impliquées à ses côtés. Le mois dernier, le rockeur avait finalement plaidé coupable de 11 des 24 chefs d'accusation retenus contre lui, dont une tentative de viol sur un bébé de 1 an. Il reconnaissait notamment avoir réalisé et être en possession de pornographie infantile.

Deux jeunes femmes, de 20 à 24 ans, étaient poursuivies aux côtés de Ian Watkins : celle qui l'avait autorisé à violer son fils a été condamnée à quatorze ans, l'autre, très fan du chanteur, qui avait comploté avec lui afin qu'il viole sa fille, a été condamnée à dix-sept ans de prison. Pour le juge Royce, ces deux femmes se sont rendues coupables de la plus "grave des trahisons" en ayant permis à Watkins d'abuser de leurs propres enfants.

Ian Watkins tremblait à l'énoncé du verdict, mais selon la police, il n'a montré aucun signe de remords depuis son arrestation. La presse anglaise révèle que, dans une conversation téléphonique récente depuis sa prison, le condamné a minimisé ses crimes, qualifiant de "mega lols" sa tentative de viol sur un bébé. Watkins estimait qu'il pourrait s'en sortir en jouant de son "charme" auprès du jury. Un jury à qui l'on a épargné le visionnage d'images insoutenables montrant, entre autres, l'accusé en train d'encourager l'un de ses fans à abuser de son enfant lors d'une discussion sur Internet en vidéoconférence.

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