J.K. Rowling démasquée : L'auteur de la grosse gaffe condamné à payer
Publié le 2 janvier 2014 à 21:08
Par Nicolas G.
J.K. Rowling à Bath, le 8 mars 2013. J.K. Rowling à Bath, le 8 mars 2013.© Abaca
J.K. Rowling et son mari Neil Murray à Londres le 7 juillet 2011.
J.K. Rowling à Odense, le 19 octobre 2010.
J.K. Rowling à Londres le 7 juillet 2011.
L'auteure J.K. Rowling à Bath, le 8 mars 2013.
"L'Appel du coucou" le livre de J.K. Rowling écrit sous le pseudonyme de Robert Galbraith
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Ne pas savoir garder un secret peut coûter cher... Surtout quand il s'agit de J.K. Rowling ! Cette semaine, l'avocat qui avait indirectement révélé que l'auteure d'Harry Potter se cachait sous un pseudonyme pour écrire un polar a en effet été condamné à une amende de 1200 euros par l'organe de contrôle de sa profession. "En révélant des informations confidentielles sur un client à une tierce partie, Monsieur Gossage a enfreint les principes 4 et 6 de la charte de la SRA", ont indiqué cette semaine les instances concernées après avoir pris cette décision le 26 novembre dernier.

L'affaire avait débuté en juillet dernier quand le Sunday Times avait révélé que Robert Galbraith, l'auteur du roman policier L'appel du coucou qui venait de paraître, n'était autre que... J.K. Rowling. Une nouvelle qui avait provoqué un véritable choc et qui l'avait forcée à tout avouer dans ce journal. Comment l'information avait-elle pu fuiter aussi vite ? C'est tout simplement Chris Gossage, un collaborateur de son cabinet d'avocats Russells, qui a révélé le secret à une amie, Judith Callegari. Une véritable gaffe puisque cette amie ne s'est pas gênée pour, d'elle-même, aller révéler le secret au journal en le contactant sur Twitter...

En colère, J.K. Rowling a donc porté plainte contre son cabinet d'avocats. Reconnaissant la faute, Russells avait annoncé dans la foulée que la maman d'Harry Potter avait accepté des dommages et intérêts "substantiels" pour cette indiscrétion. Une somme dont le montant n'a pas été révélé mais que l'auteur a versé à une organisation caritative, Soldiers's Charity, qui vient en aide aux militaires et à leurs familles. Car le personnage de Robert Galbraith qu'elle avait créé était présenté comme un ancien membre des forces armées et elle a reçu l'aide de plusieurs militaires pour écrire ce roman policier qui met en scène un ancien soldat blessé en Afghanistan devenu detective privé.

Si J.K. Rowling doit toujours en vouloir à son cabinet d'avocats, cette gaffe a en tout cas offert un superbe coup de pub au livre. Vendu à 1500 exemplaires et auréolé de critiques remarquables saluant un "premier roman accompli", L'appel du coucou va voir ses ventes exploser au moment de la divulgation de la véritable identité de l'auteure. "C'était merveilleux de publier un livre sans qu'il y ait toute cette attente ou tout ce battage autour et un vrai plaisir de voir comment il était accueilli sous un nom différent", a déclaré la maman d'Harry Potter.

Après L'appel du coucou, sorti en novembre chez Grasset en France, J.K. Rowling compte d'ailleurs toujours écrire des livres sous le nom de Robert Galbraith et une suite serait déjà prête. Celle qui avait également sorti le livre Une place à prendre, sous son vrai nom, quelques mois plus tôt, a toutefois d'autres projets. Il y a quelques jours, elle a ainsi annoncé qu'elle préparait des films inspirés de l'univers de son célèbre sorcier Harry Potter...

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