James Middleton : Sa dyslexie, son combat, son soulagement au mariage de Kate
Publié le 30 octobre 2012 à 15:57
Par Guillaume J.
James Middleton faisant lecture d'un passage de la Bible (Romains, chapître 12) lors du mariage du prince William et de Kate Middleton le 29 avril 2011 à Westminster. Pour ce moment important, le frère cadet de Kate a dû surmonter sa dyslexie.
Pippa et James Middleton en juin 2012 lors de la parade sur la Tamise pour le jubilé de diamant.
Pippa et James Middleton en juin 2012 à Wimbledon
James Middleton était présent le 25 octobre 2012 avec ses parents Carole et Michael au côté de Pippa pour le lancement à Londres de son livre, Celebrate.
James Middleton au mariage de William et Kate le 29 avril 2011.
James Middleton lors du mariage royal du prince William et de Kate Middleton, à Westminster le 29 avril 2011
James Middleton était présent le 25 octobre 2012 avec ses parents Carole et Michael au côté de Pippa pour le lancement à Londres de son livre, Celebrate.
James Middleton était présent le 25 octobre 2012 avec ses parents Carole et Michael au côté de Pippa pour le lancement à Londres de son livre, Celebrate.
James Middleton était présent le 25 octobre 2012 avec ses parents Carole et Michael au côté de Pippa pour le lancement à Londres de son livre, Celebrate.
James Middleton était présent le 25 octobre 2012 avec ses parents Carole et Michael au côté de Pippa pour le lancement à Londres de son livre, Celebrate.
Pippa et James Middleton en juin 2012 à Wimbledon
Pippa et James Middleton en juin 2012 à Wimbledon
Pippa et James Middleton en juin 2012 à Wimbledon
Pippa et James Middleton lors de la course à ski Vasaloppet en Suède le 4 mars 2012.
James Middleton lors du mariage royal du prince William et de Kate Middleton, à Westminster le 29 avril 2011
James Middleton lors du mariage royal du prince William et de Kate Middleton, à Westminster le 29 avril 2011
James Middleton lors du mariage royal du prince William et de Kate Middleton, à Westminster le 29 avril 2011
James Middleton lors du mariage royal du prince William et de Kate Middleton, à Westminster le 29 avril 2011
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Si Pippa Middleton surfe à fond sur sa notoriété de "soeur de la duchesse de Cambridge", comme elle a bien été obligée de le reconnaître au coeur de la promo pour la sortie de son premier livre (Celebrate, un guide pratique), James Middleton, "frère de", fait autant profil bas que ses soeurs Kate et Pippa tiennent le haut de l'affiche.

Dans l'ombre du royal fessier de Pippa, révélation insolite du grandiose mariage royal du prince William et de Kate Middleton, James Middleton s'est lui aussi, d'une certaine manière, surpassé. Mais dans une totale discrétion. Le benjamin du clan, âgé de 25 ans, vient de révéler qu'il souffrait de dyslexie, un trouble détecté au moment de ses 11 ans et qu'il affronte aujourd'hui encore au quotidien, et se souvient qu'il lui avait fallu beaucoup de concentration et de calme, le jour J, pour remplir sa mission : lire en l'abbaye de Westminster, devant une assemblée de puissants et près de 2 milliards de téléspectateurs, un passage de la Bible. Sachant que, outre l'émotion de l'occasion, la difficulté était corsée d'un motif de stress supplémentaire : l'extrait, issu de Romains, chapitre 12, provenait d'une version révisée de la Bible, et non de la Bible King James qui fait référence outre-Manche et a les faveurs du prince Charles.

29 avril 2011, mariage de Kate Middleton et du prince William : une épreuve de choc pour James Middleton...

Beau parti et élégant jeune homme qui fait tout pour rester dans l'ombre, sauf lorsqu'il sert de cavalier à sa soeur Pippa (comme lors de leurs excursions à Wimbledon), James s'en est tiré à merveille ce jour-là. Une victoire personnelle dont il a choisi de faire un outil de communication au service de la British Dyslexia Association, dont il se fait ambassadeur : "J'ai dû retranscrire toute la lecture en phonétique, et c'est ainsi que je l'ai apprise", a expliqué James Middleton. C'est comme cela que j'ai pris confiance et que j'ai compris que j'étais parfaitement capable de le faire. En fin de compte, peu importait qu'il s'agisse d'une petite église ou de l'abbaye de Westminster. Ce qui importait, c'est que c'était moi, un frère, faisant une lecture pour ma soeur et son mari ; et je voulais le faire correctement." Mission accomplie, et de quelle manière... "C'est vrai qu'il y a eu comme un grand soupir de soulagement, après", admet-il dans un sourire.

La réussite de ce beau moment qui appartient désormais à l'histoire collective lui a évidemment remis en mémoire le long et difficile chemin parcouru depuis le diagnostic, formé au début de l'adolescence, et les années d'école perturbées par ce handicap. On l'imagine, lire en classe devant ses camarades était pour lui un supplice. Ses problèmes avaient en réalité déjà été identifiés par ses enseignants de l'école primaire, dans le Berkshire, où il recevait même des cours de soutien. "Avec les chiffres, ça allait, mais ça me prenait plus de temps pour des choses aussi simples que d'épeler un mot. J'épelais phonétiquement, ou bien j'avais des petits trucs pour m'aider avec les mots trop difficiles, se souvient-il pour le Daily Mail. 'Said', c'était Sally Anne Is Dead, et 'because', c'était 'Betty Eats Cakes And Uncle Sells Eggs'. Les mots avec des doubles lettres me déroutaient totalement. A cette époque, ce n'était quand même pas un gros problème - ça m'embêtait juste d'avoir ces cours de soutien alors que j'avais envie d'aller jouer dehors." Ce n'était que le début de son chemin de croix...

"Les moqueries..."

A 11 ans, le diagnostic a été vécu comme une sorte de soulagement : "Car tenter de le cacher est source de grande nervosité", explique James Middleton, en phase avec sa mission auprès de l'association. A 13 ans, son entrée au Marlborough College, prestigieuse école privée sur les bancs de laquelle sont passées avant lui Kate et Pippa, a été synonyme de pression encore accrue. "Savoir épeler et lire, c'est quelque chose qu'on est censé savoir faire à ce moment-là, alors quand ce n'est pas le cas, ce n'est pas évident. J'ai même eu à trouver une rime pour apprendre à épeler Marlborough, car mon père m'avait dit que je n'y entrerais jamais si je n'étais même pas capable d'en épeler le nom." Quant aux exercices d'expression orale en public, c'était le pire : "Quand je lisais à voix haute en classe, c'était une bonheur pour tous les autres, parce que, forcément, j'allais faire d'énormes erreurs. Je comptais les gens qui devaient passer avant moi pour préparer le paragraphe que j'aurais à lire, et je pensais : 'Pourvu que la cloche sonne avant que ce soit mon tour'. Il y avait pas mal de moqueries, mais je me suis construit une certaine carapace, et j'étais doué dans d'autres domaines. Et puis, d'autres gars étaient dans la même galère." A l'écrit, James avoue avoir eu recours à un stratagème : "Je me suis rendu compte que si j'écrivais les deux premières lettres du mot suivies d'un gribouillage, comme si c'était très mal écrit, les gens comprenaient."

Redoublement, passage éclair par l'université et réussite professionnelle : la difficile éclosion d'un self-made man dyslexique

Si le jeune homme de 25 ans est aujourd'hui à la tête d'une société prospère de pâtisseries sur mesure (personnalisables), The Cake Kit Company, dans la veine de l'entreprise familiale qui a fait la fortune des Middleton (Party Pieces, société de vente d'articles de fête en ligne), les examens constituaient il y a quelques années une difficulté et une appréhension particulière : "C'est ce qu'il y a de plus déprimant pour un dyslexique, parce qu'on ne peut pas s'expliquer et cela ne reflète pas votre vraie valeur. C'est énervant, parce qu'il ne s'agit pas d'un manque d'intelligence." On sent encore tout l'agacement et toute l'impuissance que James Middleton a dû ressentir lorsqu'il a échoué à décrocher une place en université et a dû redoubler dans établissement payant local, très coûteux. "J'avais coutume de dire que je n'avais pas raté les exams, mais que c'était les exams qui m'avaient raté. C'était mon ego d'ado qui parlait ainsi, mais, au fond, c'était la vérité, raconte-t-il. Cela n'a pas pour autant rendu les choses plus faciles : mes soeurs étaient très brillantes et avaient réussi leurs exams, et moi j'arrivais, mes parents ne savaient pas quoi faire puisque je travaillais vraiment sérieusement ; ils s'attendaient complètement à ce que j'aille à l'université - moi aussi, d'ailleurs."

Une année difficile pour ses parents et pour lui, mais pas inutile : en 2006, il entamera un cursus à l'université d'Edimbourg, en géosciences de l'environnement et management des ressources rurales. La bonne voie ? Pas du tout. Au bout de deux semaines, sa conviction était déjà faite : "Je savais que je prenais la mauvaise route. J'y suis resté un an, puis j'ai décidé d'arrêter, contre l'avis de tous, d'autant que j'avais redoublé spécialement pour repasser mes examens et entrer à l'université, et voilà que j'abandonnais. Pourtant, je n'ai jamais eu l'impression de décrocher, j'étais simplement prêt à aller de l'avant et à faire autre chose. Je ne regarde pas en arrière. L'université, c'est bien, mais ce n'était pas pour moi." Quitte à devoir rentrer au bercail et à sacrifier son indépendance...

"Si j'avais le choix..."

Sûr de son fait, il n'aura fallu que quelques mois à James Middleton pour mettre sur pied son affaire florissante, The Cake Kit Company, puis sa filiale, Nice Group. Quant à sa dyslexie, il a appris à faire avec et à composer avec les éventuelles gaffes inhérentes : "Cette année, j'ai fait imprimer 1 000 cartes de visite, mais j'ai dû les jeter parce que j'ai mal orthographié 'personnalisées'. Pas l'idéal, étant donné que mon activité, c'est les pâtisseries personnalisées. (...) Je continue de faire des erreurs - pendant un moment, le mot 'corporate', sur mon site, était 'coprate'. Mais ça ne me gêne pas. Tel que je le vois, ça fait partie de moi. La clé, c'est d'avoir une totale confiance vis-à-vis de cela. Si j'avais le choix, je choisirais de rester dyslexique, car cela m'aide à voir les choses différemment. Il y a du talent dans la dyslexie, qui peut vous aider à voir les choses avec de la créativité."

Un entretien à coeur ouvert qui permet d'en savoir plus sur le discret James Middleton, mais aussi de mieux comprendre pourquoi le jeune homme se satisfait de se fondre totalement dans l'ombre de ses soeurs, astres lumineux de l'univers médiatique. A tel point que, à l'inverse de sa soeur Pippa (à laquelle on a prêté ces derniers jours une relation naissante avec le banquier James Matthews, après avoir vu les deux amis en tête à tête), sa vie personnelle n'est pas encore dans l'oeil du public. Pour l'instant.

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Kate Middleton
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Kate Middleton, William, Charles ou Camilla... Un aliment précis leur est interdit, gare à eux s'ils en consomment !
9 avril 2024 à 23:03
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