Jane Birkin, François Morel... Témoins de la demande en mariage d'Yvan Attal

Yvan Attal a accaparé toute l'attention lors de la cérémonie de remise d'insignes à différents artistes, le 19 juin au sein du ministère de la Culture à Paris, puisque l'acteur et réalisateur a choisi cet événement très officiel pour demander en mariage sa compagne depuis plus de vingt ans, Charlotte Gainsbourg. Un beau moment qu'il a partagé aux côtés de ses proches comme sa propre mère, Jane Birkin, ou encore Micheline Presle, Valérie Mairesse et le présentateur Michel Drucker, mais également les trois autres personnalités distinguées ce jour-là, les comédiens Maurice Benichou et François Morel, ainsi que l'écrivain Christine Angot.

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a remis les insignes d'officier des arts et des lettres à la romancière Christine Angot et à l'humoriste - célèbre Deschien - et comédien François Morel, mais aussi les insignes d'officier de l'ordre de la Légion d'honneur à Maurice Benichou, fantôme du passé de Daniel Auteuil dans Caché de Michael Haneke.

Premier à être distingué, Maurice Bénichou, metteur en scène et acteur sur les planches depuis près de cinquante ans, a été marqué par le Mahâbhârata dans lequel il joue en 1985, avant de figurer dans la version filmée quatre ans plus tard : "Au regard de votre travail, vous dites 'il faut de la matière, sinon on n'a pas de plaisir'. Gageons que votre carrière, si dense, en est ponctuée, vous qui êtes également la voix du rabbin dans Le Chat du rabbin [François Morel prête sa voix au chat]."

À François Morel, Aurélie Filippetti a dit : "'On peut faire rimer des personnages comme on fait rimer des mots'. Cette remarque de Queneau, le poète des mots 'à la chair chaude' que vous admirez tant, s'impose pour évoquer votre parcours. Vous, le virtuose des mots et des formules qui, d'expressions populaires en métaphores, sait comme personne faire jaillir des mots la vie."

Christine Angot est honorée après avoir été condamnée, le 27 mai, pour atteinte à la vie privée à verser solidairement avec sa maison d'édition 40 000 euros de dommages et intérêts à Elise Bidoit dont des éléments de la vie intime étaient dévoilés dans le livre Les Petits. L'auteur de L'Inceste, paru en 1999, a revisité l'an dernier cette histoire dans Une semaine de vacances, Prix Sade 2012.