Jean-Jacques Goldman sort de sa réserve pour les otages du Sahel

Début août, Jean-Jacques Goldman était désigné personnalité préférée des Français, selon le classement annuel du JDD. Peut-être parce qu'au fond, l'auteur-compositeur-interprète est un humaniste.

Ce samedi 21 septembre, dans les rues de Marseille, une manifestation de soutien aux quatre otages français enlevés au Sahel était organisée. De la Canebière au Vieux-Port, c'est au battement du tambour que plusieurs centaines de personnes - un millier selon les organisateurs, trois fois moins selon la police - avaient pris de leur temps pour affirmer leur appui à leurs malheureux concitoyens retenus.

Parmi les anonymes, un visage familier à tous : celui de Jean-Jacques Goldman. L'un des otages n'est autre que son voisin. Aussi, impossible pour lui de ne pas répondre favorablement à l'appel de la rue : "Je suis là parce que je suis Marseillais, parce que j'ai des voisins qui sont de la famille d'un des otages qui m'ont sollicité pour être avec eux", a-t-il déclaré à nos confrères de France Télévisions.

Douze ans après la sortie de son dernier album, Jean-Jacques Goldman, qui mariait récemment sa fille Nina, continue d'entretenir le mystère autour de son retour sur la scène musicale française. Au même moment, l'album de reprises Génération Goldman continue de cartonner dans les bacs. Alors que le volume 1 s'est écoulé à plus de 800 000 exemplaires, le deuxième opus, paru le 26 août dernier, suit la même voie... Avec 100 000 exemplaires vendus en l'espace de trois semaines, l'album est déjà certifié disque de platine par le SNEP.

Joachim Ohnona