Jean-Louis Borloo malade: Il se retire de la vie politique pour raisons de santé
Publié le 7 avril 2014 à 11:11
Par Nicolas G.
Jean-Louis Borloo à Paris le 5 novembre 2013. Jean-Louis Borloo à Paris le 5 novembre 2013.© BestImage
Jean Louis Borloo et sa femme Beatrice Schönberg à Valenciennes, le 23 mars 2013.
Jean-Louis Borloo à la Maison de la Chimie à Paris le 5 novembre 2013.
Jean Louis Borloo et sa femme Béatrice Schönberg à Valenciennes, le 23 mars 2013.
Jean-Louis Borloo à Paris le 2 décembre 2012.
Jean-Louis Borloo et Francois Bayrou à Paris, le 18 janvier 2014.
Jean Pierre Marielle, Brigitte Fossey et Jean Louis Borloo à Valenciennes, le 23 mars 2013. 
Jean-Louis Borloo et François Bayrou à Paris, le 5 novembre 2013
Jean Louis Borloo et son épouse Beatrice Schönberg à Valenciennes, le 23 mars 2013.
Jean-Louis Borloo à Paris, le 18 janvier 2014.
Jean Louis Borloo et sa femme Béatrice Schönberg à Valenciennes, le 23 mars 2013.
Jean-Louis Borloo et Francois Bayrou à Paris le 5 novembre 2013.
Jean Louis Borloo et sa femme Béatrice Schönberg à Valenciennes, le 23 mars 2013.
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Triste anniversaire pour Jean-Louis Borloo. À la veille de ses 63 ans, l'ancien ministre de l'Écologie et de l'Emploi a annoncé dimanche 5 avril que, victime de graves problèmes de santé, il se retirait de la vie politique. Estimant ne plus avoir "l'énergie nécessaire", le président de l'UDI renonce ainsi à tout ses mandats...

Une "décision noble"

C'est dans un courrier adressé au comité exécutif de son jeune parti centriste que Jean-Louis Borloo a annoncé la triste nouvelle. "Je n'ai pas en l'état toute l'énergie nécessaire pour remplir complètement toutes mes responsabilités. J'ai donc décidé de laisser la place libre à celle et ceux qui vont prendre le relais (...) et de me mettre un terme à mes fonctions et mandats", a écrit le président de l'UDI cité par l'AFP. Il quitte donc la présidence de l'UDI et de la tête du groupe à l'Assemblée nationale, du Parti radical et abandonne son siège de député du Nord.

Un choix difficile qui a été salué dans son camp, très affecté de voir partir son chef. Yves Jego, délégué général de l'UDI, a ainsi parlé d'une "décision noble" en marge d'une conférence de presse convoquée précipitamment dimanche soir tandis que la vice-présidente Chantal Jouanno a admis avoir "un peu de tristesse". François Bayrou, dont le MoDem s'est rallié à l'UDI il y a quelques mois, a également réagi. "Les voeux qui sont les miens à son endroit en sont d'autant plus amicaux et affectueux", a déclaré le récent maire de Pau.

La classe politique touchée par ce départ

Et tous camps confondus, beaucoup regrettent en effet déjà l'ex-maire de Valenciennes. "Découvrir sa décision et penser fraternellement à @JLBorloo dont le ton et la personnalité si particulière vont manquer au monde politique", a écrit l'ex-ministre écologiste Cécile Duflot sur Twitter. "Il manquera au débat", a quant à lui tweeté Sergio Coronado, député EELV.

À l'UMP, ses anciens camarades du gouvernement ont également eu une pensée pour lui. L'ex-ministre UMP Valérie Pécresse a salué une "figure marquante de la politique française, que ce soit sur la politique urbaine et des quartiers ou sur l'environnement" et l'ex-Premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin a qualifié Jean-Louis Borloo d'"ingénieur du Service public absolument génial".

L'inquiétude autour de l'état de santé Jean-Louis Borloo s'était accentuée ces derniers mois. Fin janvier, le mari de Béatrice Schönberg, devenue grand-mère l'année dernière, avait été hospitalisé pour une pneumonie aiguë, doublée d'une septicémie. L'ex-ministre était sorti de l'hôpital le 4 février mais aucune date de retour n'avait été annoncée. Toujours en convalescence depuis, il n'était pas apparu lors des récentes élections municipales.

"Je ne comprends pas pourquoi on en parle à l'imparfait"

Alors que l'UDI entre dans une "nouvelle phase" et organise un comité exécutif mardi, à quelques semaines des européennes, Rama Yade a toutefois tenu à rassurer sur l'état de santé de Jean-Louis Borloo. "Je ne comprends pas pourquoi on en parle à l'imparfait. Tout ne se réduit pas à la politique. (...) Je suis choquée d'entendre certains en parler au passé comme s'il n'était plus là", a-t-elle d'abord lancé sur Europe 1. "Sa voix était claire. (...) Il est totalement lucide, au point d'être capable de faire une analyse politique clairvoyante sur la situation. Estimant que sa convalescence prenait plus de temps que prévu, il ne voulait pas se laisser prolonger une période de blocage politique", a ensuite assuré l'ancienne ministre UMP et actuelle vice-présidente de l'UDI qui a ressenti "beaucoup de tristesse" en apprenant la nouvelle. Comme beaucoup...

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