A l'heure où les défilés de mode se succèdent au sein de la capitale, Fashion Week Haute Couture oblige, les soirées les plus chics attirent les plus grands noms. Exemple avec le second dîner de la Vogue Paris Foundation qui s'est déroulé le 6 juillet au Palais Galliera et en faveur des collections contemporaines du Palais et organisé avec le soutien des plus grandes maisons. Sur la liste des invités : Naomi Campbell, Laeticia Hallyday ou encore Julie Gayet. Cette dernière, tout de noir vêtue, était radieuse comme à son habitude.
Le nom de Julie Gayet ne cesse de faire couler de l'encre depuis l'éclatement du scandale romantico-présidentiel au mois de janvier 2014. Elle fait de belles apparitions lors des soirées mondaines, car si le scandale a chamboulé sa vie, elle n'a pas voulu se cacher des médias et continue de fréquenter le milieu auquel elle appartient. Elle s'est rendue à la cérémonie des César en 2014 lorsqu'elle était nommée meilleure actrice dans un second rôle et y est retournée l'année suivante pour remettre le prix du meilleur espoir à Kevin Azaïs (Les Combattants), souriant face aux plaisanteries d'Edouard Baer, le maître de cérémonie. Il y a quelques jours, on pouvait la croiser très élégante pour faire une lecture au coeur de la collégiale Saint-Sauveur sur le thème "Lou Andreas-Salomé/Anna Freud : Relations essentielles", adapté par Virginie Berling au 20e festival de la correspondance à Grignan. Sa place au sein de l'Elysée devient même de plus en plus officielle, au point qu'elle s'amuse des allusions des journalistes à sa relation avec François Hollande.
Mais celle qu'on verra dans la série de Cédric Klapisch, 10%, à la rentrée sur France 2 n'est pas toujours associée à de belles soirées avec des VIP très chic et bien habillée. L'actrice et productrice passionnée a fait parler d'elle en raison de la nomination du futur directeur de l'école nationale des Beaux-Arts de Paris et de ses liens avec celui qui pourrait obtenir le poste, Eric de Chassey, époux d'Anne Consigny, accessoirement grande amie de Julie Gayet...
Celui qui a été démis de ses fonctions, Nicolas Bourriaud a d'ailleurs fait part de sa colère dans les colonnes de Télérama : "Je ne connais pas les dessous de l'affaire, mais il est évident que cette décision du ministère est arbitraire. J'ai bien peur que les révélations du Canard Enchaîné soient fondées, hélas... Je me demande aussi comment la ministre a pu lancer un appel à projet ouvert le 3 juillet et clôturé le 21 ! Cela fait 15 jours pour monter un projet, tout ça n'est pas très sérieux..." De son côté, la ministre de la Culture Fleur Pellerin dément la nomination de De Chassey sur Twitter : "Désinformation. J'ai déjà démenti les allégations du Canard Enchaîné sur la nomination d'Eric de Chassey à l'ENSBA..." Elle ajoutera : "Le recrutement se fera de manière transparente sur la base du meilleur projet proposé @lesRepublicains." Affaire à suivre.