Julie Gayet, sa relation avec François Hollande décryptée : Un couple normal ?

Depuis ce mois de janvier 2014 qui a vu la révélation des photos de Julie Gayet et François Hollande, le duo fascine : le départ de Valérie Trierweiler, à l'époque compagne officielle du président de la République, la discrétion de l'actrice Gayet suivie de sa médiatisation tranquille... Un livre, Julie Gayet - Une intermittente à l'Elysée (éditions du Moment), de Soazig Quéméner et François Aubel, plonge dans ce couple exceptionnel qui fascine les Français. Le magazine Gala publie les bonnes feuilles de cet ouvrage.

Julie Gayet et François Hollande ont passé des vacances ensemble l'été 2015, "dans la maison de Brigitte et Jean-Pierre Jouyet, au pied du massif des Maures dans la baie de Cavalaire (Var)". L'actrice et productrice semble vouloir "banaliser sa relation avec le plus haut personnage de l'Etat". Une stratégie différente, après avoir, dans un premier temps, voulu se faire oublier. Elle s'était enfuie et cachée dans le Sud-Ouest, "au château de Cadreils à Berrac, la résidence secondaire de ses parents".

Aujourd'hui, Julie Gayet s'est imposée délicatement dans l'entourage du président. "Très discrète à l'Elysée, elle y apparaît surtout le week-end." De son côté, "il a continué à se rendre chez Julie, même à y dormir parfois", selon une source proche du couple. Une banalisation de leur relation, jusqu'à certaines répliques mémorables : "Mon amoureux, il est gourmand et mal sapé", aurait-elle dit à une amie.

L'éclatement du scandale a traumatisé Valérie Trierweiler, mais il a été aussi violent pour Julie Gayet : "Elle a très mal vécu cette situation", dit un proche. "Elle n'a pas pu affronter les médias, c'était trop dur", ajoute un ami de la famille. Elle reçoit même des lettres d'insultes et des menaces de mort. Certaines arrivent chez ses parents : "Son père Brice... Il a eu vraiment peur pour elle."

Pourtant, côté sécurité, elle ne veut que le minimum, voire elle prend des risques, à en croire un ancien grand flic. Contrairement à ce qu'on pourrait croire : "La protéger, c'est peanuts. Il faudrait quatre personnes, cela fait quoi ? 200 000 euros par an ? Il y a tant de personnes qui ont des officiers de sécurité, alors qu'elles ne devraient pas en avoir", indique cette même source. Et un proche de dire : "Tous les deux, ils rendent fous les services de sécurité de l'Elysée."

Venue d'un milieu aisé - père chirurgien et mère antiquaire -, Julie Gayet fréquente un lycée où elle croise Charlotte Gainsbourg ou bien Chiara Mastroianni. Passionnée de politique culturelle, elle connaît des personnalités politiques et ce n'est pas une surprise de savoir qu'en 2011, lorsque la campagne pour la primaire bat son plein, elle déjeune avec Julien Dray. François Hollande la remarque. Lors de son investiture fin 2011, elle est dans les premiers rangs, "juste derrière Aurélie Filippetti, la future ministre de la Culture". Propulsée parmi les fidèles, elle organise même des déjeuners entre Hollande et des cinéastes. Soudain, elle s'efface : "Il est un moment dans la campagne où elle n'a plus envie de croiser Valérie Trierweiler."

Son ancien époux, père de ses deux fils, le réalisateur et scénariste argentin Santiago Amigorena, déclare que Julie Gayet "ne participerait pas du tout à ce genre de protection d'ambitions extérieures" : "Quand j'étais avec Juliette Binoche, on me passait des scénarios. Maintenant, en tant qu'ancien mari de Julie, je suis aussi très sollicité." Et à chaque fois qu'il lui demande de confirmer qu'elle ne veut pas intervenir sur tel cas, elle confirme. Elle l'influence peut-être, mais pas sur ses décisions : "François Hollande est bien plus complexe qu'on ne le croit."

Son rôle a peut-être été de pacifier les relations entre Ségolène Royal et le président : "François peut revoir ses enfants qui se tenaient à bonne distance de leur ancienne belle-mère. Quant à Julie Gayet, qui avait soutenu Ségolène Royal en 2007, il leur arrive de se croiser, mais elles ne se fréquentent pas."

Julie Gayet - Une intermittente à l'Elysée (éditions du Moment), par Soazig Quéméner et François Aubel. Sortie le 28 janvier.