Au moment de quitter l'hôpital St Mary avec sa femme Kate Middleton, rayonnante dans sa robe Jenny Packham, et leur bébé le prince de Cambridge, le prince William souhaitait, entre deux coups d'humour, que la situation revienne rapidement à la normale pour l'établissement. Depuis le début du mois de juillet, South Wharf Road, rue qui longe l'aile Lindo, avait été colonisée par médias et admirateurs de la royauté ; désormais, la tribu des Cambridge est rentrée at home, et il est temps de débarrasser le plancher. Mais alors, où vont aller les bookmakers, qui n'hésitaient pas à faire leur pub sur place avec des hommes/femmes-sandwichs donnant en temps réel les cotes des prénoms ?
Car, parmi les questions qui restent en suspens (du type : Kate Middleton va-t-elle allaiter ? Où bébé passera-t-il son premier Noël ?), celle de son prénom est prioritaire. D'autant qu'il n'y a pas de règle définissant le moment où les jeunes parents le révéleront. Contrairement aux monarchies scandinaves, par exemple, ce ne sera pas au moment du baptême du prince de Cambridge. Et heureusement d'ailleurs, car dans ce cas, il faudrait attendre un bon moment avant que le secret soit levé, puisque le baptême ne devrait avoir lieu qu'en septembre, après les vacances d'été (que la petite famille devrait passer essentiellement à Balmoral, fief de la reine en Ecosse), dans le salon de musique de Buckingham Palace.
Non, il n'y a pas de règle. Pour mémoire, lors de la naissance du précédent héritier au trône, ses parents le prince Charles et la princesse Diana avaient attendu 7 jours avant de dévoiler le prénom du prince William, né le 21 juin 1982 au terme de 16 heures de travail. Deux ans plus tard, le prénom du prince Harry avait été connu du public dans les 24 heures qui avaient suivi sa naissance, plus rapide (moins de 9 heures de travail, pour un bébé de 3,1 kilos, contre un peu plus de 3,2 kilos pour son aîné). Quant à l'héritier précédant William, à savoir son père le prince Charles, ce n'est qu'un mois après sa venue au monde le 14 novembre 1948 que la princesse Elizabeth dissipait le mystère.
Lors de la présentation du bébé à la presse et de la séance de questions-réponses obligée, le prince William, malin, déclarait à propos du prénom : "On y travaille encore, on n'y est pas encore." Et lorsqu'on le sondait sur la probabilité que ce soit George, un des favoris chez les bookmakers, il bottait évidemment en touche : "Vous verrez bien."
En matière de timing, le duc et la duchesse de Cambridge ont concrètement 42 jours à partir de la naissance pour se décider, puisque c'est le délai dont ils disposent pour enregistrer la naissance de leur enfant à Westminster. William et Kate, qui ont été capables de tenir leur langue près de 4 heures après la naissance de l'enfant (à 17h24) avant de l'annoncer (à 21h30), joueront-ils encore avec nos nerfs concernant le prénom ?
De toute évidence, les jeunes parents doivent déjà avoir au moins une shortlist établie, au sein de laquelle il faudra définir l'ordre. Le petit prince de Cambridge aura vraisemblablement trois voire quatre prénoms, dont inévitablement des prénoms "historiques" tels que George, Arthur ou Henry. Pour le prénom principal, George et James tiennent la corde, devant Alexander, Arthur, Louis, Richard, Albert, Philip ou encore, distancé, Edward. Charles, William ou Michael ont de bonnes chances de figurer en middle name.
Mais, chez les bookmakers, on enregistre aussi des paris un peu osés. Certains n'ont ainsi pas hésité à mettre une pièce sur des prénoms comme Ron, Hermione ou Ginny (issus de l'univers d'Harry Potter que Kate et William connaissent bien), Stefano, Magnus (d'où vient cet élan nordique ?), Midas, Joffrey, ou encore... Duke.
