Katherine Jenkins, image de l'album This is Christmas, 2012, Warner.
Tête d'affiche des concerts de gala donnés à Buckingham Palace du 11 au 13 juillet prochains dans le cadre du festival du nouveau jubilé en l'honneur de la reine Elizabeth II, à l'occasion du soixantenaire de son couronnement (événement dont les timbres dédiés viennent d'être dévoilés), Katherine Jenkins affronte actuellement une bien mauvaise publicité.
La très glamour (parfois trop de l'avis de certains, comme lors des funérailles cérémonielles de Margaret Thatcher) mezzo-soprano galloise voit sa collaboration avec le label Warner Music s'arrêter : "Je pars. (...) Super excitée", annonce l'intéressée. Mais un autre son de cloche avance plutôt que le coût global de la diva pour le label a motivé la décision...
Il y a cinq ans, en 2008, les deux parties avaient signé un contrat mirobolant de plus de 6 millions d'euros (un record dans le monde du classique, et six fois plus que son premier contrat, en 2003 avec Universal) pour trois albums, avec pour ambition de "breaker" le marché américain (tout au plus a-t-elle été remarquée dans Dancing with the Stars et avant un match de NFL) et de faire de la belle blonde à la voix d'or une star mondiale. Sur le papier, Katherine Jenkins, 32 ans, a rempli sa part du marché et fourni trois albums : Believe (2009), 6e du top albums outre-Manche, Daydream (2011, même classement), et l'album de Noël This is Christmas (2012, 26e). Mais les performances n'ont pas été à la hauteur des attentes et de la maison de disques, et de la chanteuse, qui se partagent les torts : la Galloise reprocherait à Warner Music de ne pas avoir convenablement assuré sa promotion, tandis que le label pointe du doigt les résultats commerciaux insuffisants. "Les maisons de disques ne font pas de sentiments. Elles prennent des décisions en fonction d'un constat économique, et si un artiste ne rapporte pas d'argent, ça s'arrête. De son côté, Katherine a aussi décidé qu'il était préférable de ne pas continuer avec le label, estimant ne pas avoir été promue de la bonne manière", analyse un proche du dossier. Une rupture à torts partagés, alors ? A moins que la balance penche plus d'un côté que de l'autre...
De supposés caprices de diva ont ainsi été pointés du doigt : "On estime qu'elle a fait perdre à la maison de disques plus de 2,5 millions d'euros. Les ventes de ses disques n'étaient pas terribles. 1 700 euros par jour en coiffure, en maquillage et en stylisme, ce n'est pas une somme indécente à dépenser pour un artiste, mais seulement s'il vend beaucoup de disques. Cela n'a pas été le facteur déterminant dans la décision de cesser de collaborer, mais c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase." Les exigences de Miss Jenkins pour les soins à apporter à sa petite personne auraient-elles été disproportionnées ? Les médias n'ont pas manqué, en avril 2013, de relever la quantité de maquillage impressionnante qu'elle arborait... pour courir le marathon de Londres à des fins caritatives.
Face à cette attaque en règle, l'intéressée n'a pas tardé à réagir avec véhémence, dénonçant jeudi des mensonges de haters sur son profil Twitter : "Eh bien, ce fut une longue journée de répétitions, ici au Japon. C'est l'heure de mettre mes 1 700 euros de maquillage et mes caprices de diva au lit #Haters #Lies #Nite."
A l'heure actuelle, l'ancienne prof de musique, mannequin et guide touristique étudie "différentes options" qui s'offre à elle, selon son représentant. Toujours via Twitter, la belle blonde a indiqué : "Chers amis et fans, oui, je vous confirme que je change de label. Je suis arrivée au terme de mes trois albums avec Warner. Je suis super excitée quant à la suite mais tenue au secret, pour l'instant... Vous serez bien sûr les premiers au courant dès que je pourrai en parler ! C'est une période heureuse pour moi, à titre personnel et en tant qu'artiste, alors, s'il vous plaît, ne prêtez pas attention aux articles sans fondement dans la presse. Je vous aime xxx."
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