Kevin Hart à coeur ouvert sur son enfance marquée par la toxicomanie de son père

Si c'était à refaire... Il ne changerait rien ! Malgré une enfance plutôt chaotique, le comédien Kevin Hart a assuré sur le plateau du Howard Stern Show qu'il ne regrettait rien de sa jeunesse marquée par la dépendance de son père à la drogue. "Je ne ferai pas la moindre petite chose différemment", a-t-il pourtant déclaré.

Lors d'une interview à coeur ouvert, l'acteur américain de 36 ans est revenu sur son passé trouble et notamment la relation difficile qu'il entretenait avec son père toxico. "Rien ne lui importait", a-t-il expliqué, précisant qu'il "suffisait qu'on lui parle d'héroïne, de cocaïne ou de crack pour qu'il en consomme". L'acteur qui incarne CJ dans les films Scary Movie s'est même remémoré ce jour où, lors d'une de ses fêtes d'anniversaire, son père lui avait dérobé les 20 dollars qu'on venait de lui offrir pour se payer sa dose.

Un égoïsme qui dépasse l'entendement, mais dont l'acteur a réussi à se remettre en se réfugiant dans l'humour pour pallier à la dépression. "Je suis un homme heureux. Il suffit de voir le positif dans toutes les situations, il y en a même dans les pires", a-t-il expliqué. Et pour justifier ses propos, il a pris son père en exemple. "Si je n'avais pas eu un père qui consommait de la drogue, peut-être que j'aurais géré le succès différemment. J'en aurais peut-être consommé moi aussi, a-t-il précisé.

Plutôt que de s'apitoyer sur son sort, le fiancé de la belle Eniko Parrish s'en est servi pour devenir quelqu'un de meilleur, notamment avec ses enfants Heaven et Hendrix (nés de sa précédente union). "Je suis un bien meilleur père, parce que je ne veux pas reproduire les erreurs commises par le mien", a-t-il rajouté.

Des erreurs dont il ne lui tient pas rigueur, aujourd'hui qu'il est parvenu à s'en sortir, notamment grâce à l'aide de sa mère analyste en informatique. "C'est grâce à elle que je suis ce que je suis. Ma mère était une femme forte et, pour elle, l'école était plus importante que tout le reste. Elle nous a protégés de la rue, mon frère et moi", s'est-il souvenu. Un dévouement sans bornes qui lui a permis non seulement de se construire une belle carrière, mais aussi de finalement sauver son père de ses vieux démons. "Il va bien maintenant. On n'a jamais perdu contact, c'est mon père. Je me fiche de ses erreurs", a-t-il assuré, tout en expliquant qu'il était sobre depuis un séjour en cure de désintoxication, où il a rencontré "une femme merveilleuse qui a changé sa vie et l'a aidé à rester clean".

Coline Chavaroche