Kyan Khojandi et la mort de son père : "C'est trop dur, cette souffrance"
Publié le 21 mars 2019 à 17:48
Par Nicolas N.
Grande interview de la star de "Bref" dans le magazine "Society". Kyan Khojandi y parle de la mort de son père comme de sa dépression à 25 ans. Des confidences inattendues et touchantes de la part de l'acteur et humoriste.
Kyan Khojandi à l'affiche du specacle "Une bonne soirée", actuellement en tournée dans toute la France - 2019. Kyan Khojandi à l'affiche du specacle "Une bonne soirée", actuellement en tournée dans toute la France - 2019.© DR
Sandrine Kiberlain et Kyan Khojandi dans "Mon Bébé" de Lisa Azuelos, actullement en salles, mars 2019.
Kyan Khojandi durant un photocall sur la plage du Gray d'Albion à Cannes le 7 avril 2018 pour la 1e édition du festival Canneseries © Bruno Bebert / Bestimage
Kyan Khojandi dans "Vivement Dimanche" en mars 2012. © Guillaume Gaffiot /Bestimage
Kyan Khojandi dans "Vivement Dimanche" en mars 2012. © Guillaume Gaffiot /Bestimage
Kyan Khojandi à l'avant-première du film "Mon Bébé" au cinéma Gaumont Opéra (côté Capucines) à Paris, France, le 11 mars 2019. © Veeren/Bestimage
Kyan Khojandi à l'avant-première du film "Mon Bébé" au cinéma Gaumont Opéra (côté Capucines) à Paris, France, le 11 mars 2019. © Veeren/Bestimage
Kyan Khojandi dans "Vivement Dimanche" en mars 2012. © Guillaume Gaffiot /Bestimage
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Actuellement à l'affiche de Mon bébé de Lisa Azuelos, Kyan Khojandi est également en tournée avec son nouveau one-man show Une bonne soirée. Dans une grande interview accordée au magazine Society, en kiosques le 21 mars 2019, le cocréateur et premier rôle de la minisérie Bref qui l'a révélé en 2011 sur Canal+ évoque son enfance, ses débuts, le plagiat dans l'humour mais aussi des sujets plus intimes comme sa dépression et la mort de son père.

Sa mère est française, juriste et s'est engagée toute sa vie pour les migrants en tant que présidente de la Ligue des droits de l'homme de la section Champagne-Ardenne. Son père est géologue et iranien. Le couple a d'abord vécu en Iran avant de devoir rentrer en raison de la Révolution et de s'installer à Reims. Kyan Khojandi (36 ans) naît en France.

Le succès ne frappe à sa porte qu'en 2011 dans la série Bref. Avec son premier chèque, Kyan Khojandi va jusqu'à rembourser la Caisse des allocations familiales qui lui versait alors le RSA. Dans Pulsions, son précédent spectacle joué en 2016, l'acteur racontait la mort de son père. Un sujet sur lequel il revient aujourd'hui et notamment sur ce qu'il ressentait lors des derniers mois passés à l'hôpital : "Tu te rends compte qu'une visite, c'est rythmé par des gestes, des discussions, et par le fait de se demander : 'Est-ce que c'est aujourd'hui qu'il va mourir ?' Se dire au fond de soi : 'Ça me ferait tellement de bien qu'il meure enfin.' Parce que c'est trop dur à vivre. Tu te réveilles le matin et tu as envie que ton père soit mort parce que tu veux mettre un terme à cette souffrance. C'est honteux de se le dire, mais tu penses : 'Il faut que ça se termine.'" Après la mort de son père, Kyan Khojandi se réveille la nuit avec des angoisses.

Tu te réveilles le matin et tu as envie que ton père soit mort parce que tu veux mettre un terme à cette souffrance.

Quelques années plus tôt, bien avant le succès, le futur acteur fait une sévère dépression à 25 ans : "Je bosse beaucoup le théâtre, la prof m'aide énormément et ça créé des jalousies. Certains deviennent méchants envers moi, et moi, en réponse, je deviens arrogant. C'est un moment où je n'ai rien réglé de ce qui m'est arrivé : une déception sentimentale, des problèmes parentaux et familiaux. Le matin, je travaille à la banque, le soir, j'ai les cours de théâtre et quand je rentre, je discute jusqu'à 2h avec ma copine. Je dors quatre heures par nuit, ça n'a aucun sens. J'ai tellement tiré sur la corde qu'elle a craqué, raconte Kyan Khojandi dans Society. Je me suis mis à voir la vie sous un spectre... Une table m'angoissait. J'avais des fourmis dans les mains et des angoisses en permanence, je n'arrivais plus à dormir, alors que j'en avais vraiment besoin. Et je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Je me disais : 'Je vais mourir.' Ça a duré huit mois complets, alité, à manger une mandarine ou un kiwi tous les deux jours."

Retrouvez l'intégralité de cette interview dans le magazine Society.

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