Laurence Boccolini, au bord des larmes : 'La gloire n'était pas faite pour moi...'

Avec son jeu Money Drop, qu'elle présente par salves sur TF1, du lundi au vendredi à 19h05, Laurence Boccolini a réussi à sortir de son personnage de mégère du Maillon Faible pour devenir une animatrice bienveillante qui accompagne les candidats jusqu'aux 250 000 euros promis aux plus intrépides. Et la recette fait succès puisque Money Drop séduit tous les soirs jusqu'à 5 millions de téléspectateurs à l'heure où la concurrence en access prime time se fait de plus en plus féroce, avec la poussée des chaînes de la TNT.

Invitée sur le plateau du Tube de Canal+, ce samedi 20 décembre, face à Daphné Bürki, Laurence Boccolini - maman d'une petite fille Willow 1 an depuis novembre - est revenue sur son rapport à la célébrité : la télévision l'a, en effet, contrainte à une exposition médiatique qu'elle regrette aujourd'hui.

"Pour moi, la gloire, c'est le deuil éclatant du bonheur. La gloire n'était pas faite pour moi. Je me suis trompée, j'aurais dû rester à la radio. (...) C'est très dur d'être exposée parce que je n'ai pas changé entre le moment où j'avais 20 ans, et où je faisais les courses avec mon chariot, et aujourd'hui. Beaucoup de choses me heurtent, confie-t-elle, visiblement très éprouvée par le poids de cette médiatisation. Pour moi, la célébrité n'est pas une drogue, je ne suis pas une boulimique d'image."

Puis, elle revient avec sobriété sur les critiques dont elle a été la cible par la bande de Touche pas à mon poste : "Les critiques, ça blesse. Mais ça vient de gens qui n'ont pas la même expérience que vous, pas votre âge, pas votre parcours... Si ça venait de Foucault ou Dechavanne, qui sont des professionnels, qui savent ce que c'est que faire 9 millions de téléspectateurs, là ça me blesserait profondément. (...) Ça me blesse sur l'instant, mais après, il faut chercher à savoir qui vous blesse", tempère-t-elle.

10 000 euros par mois pour Money Drop

Interviewée par nos confrères de Télé-Star, Laurence Boccolini a révélé le salaire qu'elle touchait mensuellement pour présenter ce programme : "L'inflation n'a pas touché mon salaire. J'ai ma boîte de production et je me verse mon salaire. Mais 10 000 euros par mois c'est déjà beaucoup", admet-elle avec lucidité.

Gardant la tête sur les épaules, l'animatrice n'oublie pas d'où elle vient et que pour ceux qui l'ont mise au monde, la vie n'était pas un long fleuve tranquille, et les fins de mois étaient bien plus rudes : "Quand je pense à mes parents qui bossaient tellement pour gagner peu... Ils seraient fiers de moi."

Joachim Ohnona