Louis Garrel : ''Devenir père, ça ne fait aucun effet''

Louis Garrel traîne une image de jeune premier, avec son visage de beau garçon et sa chevelure rebelle qui pourrait faire pâlir Robert Pattinson. Les interviews sont l'occasion pour le comédien de remettre les pendules à l'heure, et il ne fait pas les choses à moitié. Récemment vu dans Les Bien-aimés et actuellement à l'affiche d'Un été brûlant avec Monica Bellucci, réalisation de son père Philippe Garrel, il évoque son rôle, s'éloignant ensuite de son personnage pour parler de lui, dans les pages de Paris Match.

Avec sa compagne l'actrice Valeria Bruni-Tedeschi, il a adopté un enfant, une fille nommée Céline, et serait en procédure pour adopter un petit garçon. Dans son entretien, Louis Garrel explique en quoi devenir père n'a pas changé sa vie : "Beaucoup de gens me disent : Alors, papa, ça te fait quoi ? La vérité, c'est que ça ne fait aucun effet. Pour moi, c'est comme de demander, ça te fait quoi d'être frère ? J'ai du bol, ma fille est géniale. Mais j'ai tellement de copines pour qui ça a été compliqué, qui ont mis deux ans avant d'aimer leur enfant. La mise en scène de la paternité par la société est un énorme mensonge."

Les mots de Louis Garrel sont également sans concession pour Nicolas Sarkozy, avec qui il est lié à travers Valeria Bruni-Tedeschi, soeur de Carla Bruni, épouse du président et future mère de leur premier enfant. S'il a déjà évoqué ses positions politiques sans tabous dans Têtu ("J'aimerais bien qu'ils se barrent tous du gouvernement."), il répond au fait que dans Un été brûlant, il y ait une scène faisant directement référence aux actions du chef d'Etat : "Une provocation, je ne pense pas. Ne me dites pas que qu'on est parent de toutes les personnes liées de près ou de loin aux gens qu'on aime. [...] En tant qu'interprète, je ne trouve pas absurde que deux personnages témoins d'une arrestation musclée contre des supposés sans papiers s'exclament qu'ils trouvent cela injuste."

Au passage, il explique pourquoi il a tendance à ne pas sourire sur les photos : il a tout simplement été traumatisé quand il avait 19 ans, un photographe lui a fait clairement comprendre qu'il valait mieux qu'il évite de sourire devant l'objectif !

Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Paris Match du 29 septembre.