Ludivine Sagnier : ''Le don de soi n'est jamais une source de déception''

"Je n'ai rien à vendre," s'exclame Ludivine Sagnier ! L'actrice française explique qu'elle n'a pas d'actualité débordante, ce qui rend plutôt sympathique l'idée de la retrouver en interview, loin d'une surmédiatisation liée à la promotion d'un long métrage ou autre. Elle a donc joyeusement accepté d'être en couverture du magazine Marie Claire et de répandre sa charmante fraîcheur par ses mots ou ses regards.

L'an dernier, Ludivine Sagnier pouvait se targuer d'un long métrage étranger et audacieux avec Dominic Cooper, The Devil's Double, d'une nouvelle oeuvre de Christophe Honoré, Les Bien-aimés, ou encore d'un film d'animation, Un monstre à Paris. Elle a également prêté son visage à la campagne de la marque de vêtements japonais Uniqlo. Une année bien remplie, mais celle qui commence ne va pas l'ennuyer non plus.

"Je réfléchis à développer une histoire avec mon mari [son compagnon le réalisateur Kim Chapiron]. On aime bien l'idée de travailler ensemble." Le réalisateur de Sheitan dirige par ailleurs les mariés Vincent Cassel et Monica Bellucci dans la comédie Samba Drama. Ludivine Sagnier a également d'autres envies que le cinéma : "J'écris des chansons. Mais là, je veux prendre mon temps, parce que je ne suis pas du tout attendue en musique et je ne veux pas me planter."

Femme de coeur qui a organisé Fleury fait son cinéma, un festival en prison, Ludivine Sagnier s'investit beaucoup dans la vie de famille, pour ses filles, Bonnie, 6 ans, née de sa relation avec Nicolas Duvauchelle, et Ly Lan, 3 ans, dont le père est Kim Chapiron.

Son entretien s'achève sur des réflexions sur l'amour : "Exiger de l'autre ce qu'il ne peut vous apporter, c'est presque le contraindre à une privation de liberté. [...] Le don de soi n'est jamais une source de déception. L'amour est tissé de solidarités mystérieuses, pour reprendre le titre du roman de Pascal Quignard. Je m'en nourris et je peux vous dire que le temps passe vite en ce moment." Ludvine la romantique...

Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Marie Claire du mois de février 2012