Mélanie Thierry entre sensualité et trahisons dans ''Le Règne de la beauté''

Bientôt à l'affiche du Théorème Zéro de Terry Gilliam où elle s'expose avec sensualité devant Christoph Waltz, Mélanie Thierry poursuit ses pérégrinations internationales avec une halte au Québec pour le dernier long métrage de Denys Arcand. L'éminent cinéaste canadien de 72 ans – primé aux Oscars (meilleur film étranger) et aux César (trois prix dont celui de meilleur réalisateur) pour Les Invasions barbares en 2004 – nous revient avec un thriller sensuel porté par notre actrice française de 32 ans, maman depuis peu de son second fils, le petit Aliocha, dont le père est son compagnon, Raphaël.

Dans Le Règne de la beauté, drame à l'esthétique certaine où les corps et les sentiments s'entrechoquent, Luc (Eric Bruneau), un jeune et brillant architecte dont le talent n'est pas encore reconnu, mène une vie paisible avec sa femme Stéphanie (Mélanie Thierry), monitrice de sport, dans la belle région de Charlevoix (Québec). Belle maison, jolie femme, des amis fidèles, la chasse, le ski... une vie parfaite, dirait-on. Invité à siéger dans un comité d'architecture à Toronto, il rencontre Lindsay (Mélanie Merkosky), une femme mystérieuse qui bouleversera sa vie.

Film sur la passion destructrice, le long métrage de Denys Arcand n'a toujours pas de date de sortie en France. Habitué du Festival de Cannes (où il s'est distingué en 1989 avec un Prix du jury pour Jesus de Montreal), Denys Arcand pourrait revenir sur la Croisette, sept ans après avoir offert son dernier film, L'Âge des ténèbres, en clôture du Festival.