Michaël Llodra : Des propos choquants, une condamnation et un abandon

Sale week-end pour Michaël Llodra dont la tournée américaine débute de la plus mauvaise des manières...

Le tennisman français, qui dispute, ou plutôt disputait, le Masters 1000 d'Indian Wells, a dû rendre les armes, hier dimanche 11 mars, contre Jo-Wilfried Tsonga au second tour, à la suite d'une douleur au genou. Le Parisien était mené 4 jeux à 1 dans le premier set lorsqu'il s'est approché de son adversaire pour lui annoncer qu'il abandonnait, par précaution pour la suite de la saison.

Un tournoi qui s'achève aussi bizarrement qu'il avait débuté. Car le même jour, Michaël Llodra, outre sa défaite par abandon, a été condamné à une amende de 2 500 dollars (1 900 euros) pour son comportement lors du premier tour remporté deux jours plus tôt, vendredi 9 mars, face au Letton Ernsts Gulbis. Durant le match, très accroché, disputé en trois sets (6-3, 5-7, 7-6), le 41e joueur mondial s'en est pris à un groupe de supporters de Gulbis d'origine asiatique un peu trop bruyants à son goût.

Michaël Llodra a alors lâché un magnifique "fucking Chinese" du plus mauvais goût, immédiatement relayé sur Twitter par un journaliste présent. Et selon l'association des professionnels du tennis (ATP), au cours du même match, le Français s'en serait également pris à des ramasseurs de balles et à des arbitres de chaises... La sanction n'a donc pas traîné, et l'ATP a condamné Michaël Llodra à une amende pour "abus verbal" et "obscénité audible". "L'Open BNP Paribas a appris que Michaël Llodra avait prononcé des propos déplacés à l'attention d'un ou de plusieurs supporters assistant à son match de simple vendredi. Il s'en est également pris verbalement à des ramasseurs de balles et à leur responsable. Son comportement est en infraction avec les règles du circuit mondial ATP. Il a été mis à l'amende et le tournoi a demandé à ce qu'il s'excuse auprès des parties concernées", a ainsi expliqué l'organisation.

Le futur papa d'un troisième enfant a donc présenté ses excuses, expliquant qu'il avait lâché ces mots dans le feu de l'action...