Michel Fugain : Une chanson inspirée du jour où sa femme ''a quitté la maison''

Le nom n'est peut-être plus le même mais le concept reste inchangé. Michel Fugain reforme une troupe de musiciens qui, du Big Bazar se transforme en Pluribus, au travers d'un spectacle et d'un album simplement intitulés Projet Pluribus, projet auquel participe notamment la jeune Dominique Fidanza, finaliste de la Star Academy 6. Invité de l'émission M comme Montiel, sur MFM radio, le 28 septembre 2013, le chanteur a évoqué ce projet et a fait une étonnante révélation.

L'inspiration peut venir de n'importe où et à tout moment ! La preuve, Michel Fugain a révélé à l'animateur Bernard Montiel qu'il a écrit la chanson Amie/Amour, que l'on peut entendre sur l'album Projet Pluribus dans les bacs lundi 30 septembre, un jour où il s'est fâché avec sa deuxième compagne,sa femme Sanda. "Je peux te donner un scoop, c'est que cette chanson, en fait, je l'ai écrite un jour où elle a quitté la maison", a expliqué l'interprète de 71 ans. Il ajoute : "Elle est partie, je savais pas où elle était et j'étais pas très inquiet, la vérité. Elle est allée chez une copine et le lendemain elle est rentrée, se disant ''faut quand même que je lui prépare son petit déjeuner". Amusé par cette petite histoire, qu'il a raconté alors que sa belle était présente dans les studios de la radio, Michel Fugain s'est aussi montré tendre et a ainsi déclaré : "C'est ma moitié à moi".

Heureux de venir parler de son nouveau projet, sur lequel Michel Fugain a écrit six nouvelles chansons et dont le saxo Pierre Bertrand a réarrangé trois anciens tubes du Big Bazar (Les Sud-Américaines, C'est la fête et Chante), il a notamment expliqué d'où lui est venu l'idée du nom Pluribus. "Je me suis réveillé un matin à Québec et j'ai le mot Pluribus dans la tête. Je ne sais pas pourquoi. (...) Je vais sur internet pour chercher Pluribus de peur qu'il y ait un groupe qui s'appelle déjà Pluribus (...) et je tombe sur 'E pluribus unum', qui veut dire : De plusieurs on fait un", a-t-il expliqué. Une devise, qui est celle des États-Unis, qui lui convient particulièrement, lui qui est un homme de bande, de groupe. "On aura réussi que lorsque je serais un membre à part entière de Pluribus. On dira pas Fugain et Pluribus mais Pluribus", rêve-t-il.

Thomas Montet