Michèle Laroque, fan de sa fille Oriane : "Je suis gâtée, elle est merveilleuse"

À 55 ans, Michèle Laroque est une femme épanouie qui fourmille de projets. D'un côté, son propre long métrage, Jeux Dangereux, qu'elle défend depuis plus de deux ans, et de l'autre, des rôles, entre la télé (Un Fils, pour lequel elle a reçu le prix de la meilleure interprétation féminine au Festival de la fiction TV à La Rochelle) et le cinéma (Le Fantôme de Canterville et Camping 3).

Son énergie décuplée et sa force de caractère, Michèle Laroque les tient probablement d'un héritage. Dans Questions de femmes, elle revient sur son passé, raconte ses parents et sa jeunesse. On apprend ainsi que c'est sa grand-mère qui l'a élevée, une "femme extraordinaire" qui l'a "choyée". "Mon père sortait d'une longue maladie et réorganisait sa vie après avoir passé dix ans dans un sanatorium. Ma mère s'était échappée de son pays, laissant derrière elle sa famille [...] Ils m'ont donné des repères fabuleux", confie la pétillante blonde. Évoquant les traumatismes et les chocs vécus par ses propres parents, Michèle Laroque croit savoir qu'ils avaient vécu avec un certain poids sur leurs épaules. "Ma mère avait la culpabilité d'avoir laissé sa famille. Le père mon père était mort en 1940 d'un AVC, ne pouvant plus supporter la défaite." D'eux, la native de Nice retient une philosophie qu'elle s'est évertuée à incarner au fil des années : "Je dis toujours aux jeunes parents qu'on n'a pas besoin de dire grand-chose aux enfants quand on donne le bon exemple. Ils regardent et le font automatiquement."

Elle tente donc d'être également à son tour une maman modèle pour sa fille Oriane, 20 ans aujourd'hui. Fruit de son mariage avec Dominique Deschamps (Michèle Laroque a depuis refait sa vie avec l'homme politique François Baroin), la jeune Oriane peut s'inspirer de sa mère pour se forger un idéal, de la motivation et un sens de l'acharnement. "J'ai essayé de lui donner le bon exemple, assure avec humilité la comédienne. Je suis gâtée, elle est merveilleuse." Et comme sa mère, c'est peut-être vers le septième art et la comédie qu'elle pourrait se tourner, mais pas en tant qu'interprète. "Elle aime bien la réalisation et l'écriture", avoue la maman poule.