Orelsan : Plus rien ne l'étonne, alors il finit en feu dans son clip

Son deuxième album Le Chant des sirènes est sorti le 26 septembre 2011, Orelsan est très vite monté en première place dans le Classement des albums les plus téléchargés sur iTunes en France. Le rappeur de 29 ans, originaire de Caen, vient de confirmer avec cet opus combien il avait sa place parmi les grands dans le monde du rap français.

Après Perdu d'avance, qu'il a sorti en 2009, Orelsan plante le clou avec Le Chant des sirènes. Ses quatre premiers singles sont la preuve de la supériorité de l'écriture d'Aurélien Cotentin (son vrai nom).

Fin mai, c'est le morceau Raelsan, illustré d'un clip très sombre, qui a ouvert le bal en annonçant l'opus à venir. Puis ont suivi 1990, une ode à la décennie de son adolescence, Suicide Social, très pessimiste, et enfin ce Plus rien ne m'étonne, qui sonne comme un état des lieux absolument lugubre. Mais pertinent.

Pris dans un jeu vidéo, puisque c'est l'époque qui nous y emmène, Orelsan court sans véritable but dans ce clip. Peu à peu, il enchaîne les moyens de locomotion, qu'il achète grâce à son smartphone, une plongée psychédélique dans une aventure fantasmée. Son discours est plein d'images, de métaphores, et dépeint avec talent la société occidentale qui évolue le nez dans le guidon vers un futur qui s'annonce sale. Le présent est déjà pourri si l'on en croit Orelsan et la fin de son clip. Il finit en feu.

Plus rien ne m'étonne, de Orelsan.