Pascal Légitimus en Henri Salvador : ''C'est légitime'', lui avait dit l'artiste

Avec ses comparses Didier Bourdon et Bernard Campan, Pascal Légitimus prépare le grand retour des Trois Frères. Dix-huit ans après leur film, un succès débordant de répliques cultes, le trio des Inconnus revient au cinéma, avec la lourde, mais passionnante tâche de conquérir à nouveau la France. Un deuxième volet en tournage, produit par Philippe Godeau, prévu en salles en février 2014 et provisoirement intitulé Trois frères, le retour.

Dans le magazine Le Parisien, Pascal Légitimus se ravit de ce come-back : "Les Inconnus ne sont pas 'has been', mais 'will be' [à venir] ! [...] Depuis 1979, nous sommes amis, différents, complémentaires. C'est fabuleux que notre trio fonctionne encore."

Au cours de son interview, il parlera de sa grand-mère paternelle, danseuse aux Folies-Bergères, Darlin - surnommée Darling par Joséphine Baker s'il vous plaît - de son père antillais et de sa mère arménienne, et se souviendra des brimades qu'il a pu recevoir à l'école à cause de sa "couleur entre deux chaises". Mais lorsqu'il a commencé à monter, plus grand, des spectacles, il est devenu la coqueluche au lycée.

Pascal Légitimus révèle aussi la genèse du téléfilm dans lequel il incarne Henri Salvador, chanteur et humoriste français, mais aussi compositeur et guitariste, décédé en 2008 : "On m'a proposé de jouer Henri Salvador dans un téléfilm. Avant de mourir, il m'avait dit : 'C'est légitime que ce soit toi qui le fasses.' Légitime, Légitimus. Qui d'autre pourrait incarner Salvador ?" Le 9 novembre 2011 au matin, la ville de Paris avait tenu à rendre hommage au grand Salvador en baptisant une rue parisienne à son nom, sur la façade de l'immeuble situé 6, place Vendôme. Lors de cette cérémonie d'inauguration, Pascal Légitimus était d'ailleurs présent.

Le téléfilm est prévu prochainement pour le petit écran, mais avant, Pascal Légitimus met en scène Métronome, un spectacle musical du groupe Cinq de coeur au théâtre Rive-Gauche à Paris.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine du "Parisien", du 5 juillet 2012