Rose McGowan visée par un mandat d'arrêt, un complot servi par Harvey Weinstein?

Après avoir usé de sa voix avec force et détermination dans l'affaire Harvey Weinstein, accusant le producteur américain de l'avoir violée lorsqu'elle avait 23 ans (en 1997, elle avait signé un accord de confidentialité et touché 100 000 dollars en échange de son silence), Rose McGowan se retrouve aujourd'hui confrontée à des soucis judiciaires.

Selon l'Associated Press, l'actrice de 44 ans est effectivement sous le coup d'un mandat d'arrêt dans une affaire de drogue. La star américaine serait en outre liée à une enquête de police après un voyage à Washington ayant eu lieu le 20 janvier dernier. Dans l'avion, Rose McGowan aurait ainsi laissé plusieurs affaires personnelles sur lesquelles des traces de narcotiques auraient été retrouvées. Après vérifications, les enquêteurs estiment que ces objets et la drogue appartiennent bien à la comédienne.

Sur Twitter, la principale intéressée a dénoncé une nouvelle tentative d'intimidation afin de la contraindre au silence dans l'affaire Weinstein. "Est-ce qu'ils essayent de me faire taire ? Il y a un mandat d'arrêt contre moi en Virginie. Bande de FUMIERS", a-t-elle écrit le 30 octobre.

Deux jours auparavant, le 28 octobre, l'ancienne vedette de la série Charmed avait révélé au New York Times que l'entourage d'Harvey Weinstein lui avait proposé un nouvel accord financier à 1 million de dollars au mois de septembre, soit quelques jours avant le début du scandale. Une proposition qu'elle a refusée après avoir hésité en réclamant bien plus (6 millions de dollars). "Toutes les personnes qui travaillaient pour moi me disaient d'accepter l'offre, que je pourrais financer mes projets. Mais je me suis dit : 'Hey grosse brute, tu me dégoûtes, je ne veux pas de ton argent. Cela me ferait sentir dégoûtante'", a-t-elle déclaré.

Vendredi 27 octobre, Rose McGowan (qui a lancé le mouvement ROSE ARMY pour encourager les victimes à dénoncer leurs agresseurs) se trouvait par ailleurs à Detroit pour assister à une convention pour les droits des femmes, sa première apparition publique depuis qu'elle a révélé qu'elle avait été victime de viol. "J'ai été silencieuse pendant vingt ans. J'ai été couverte de honte, harcelée, calomniée exactement comme vous. Ce qui m'est arrivé en coulisses nous arrive à toutes et ça ne peut plus continuer", a-t-elle scandé, poing levé.