Sophie Marceau : "J'aime les histoires hors confort"

Alors qu'elle vient de rendre hommage à Jean-Paul Belmondo au beau milieu de la 73e Mostra de Venise, Sophie Marceau s'apprête à revenir sur les écrans avec La Taularde, un film coup de poing, loin de la légèreté de ses derniers longs (Tu veux ou tu veux pas, Une rencontre...). Réalisé par Audrey Estrougo, le film raconte l'histoire de Mathilde qui, par amour pour l'homme qu'elle aime, prend sa place en prison en lui permettant de s'évader. Derrière l'histoire (vraie) d'amour, une dénonciation. "Le film, je crois, fait prendre conscience que quelque chose ne va pas dans la façon dont on incarcère les gens en France", affirme l'actrice qui avait été propulsée star dans un tout autre décor, celui de La Boum.

Dans cette interview accordée à Grazia (dont elle fait la couverture), Sophie Marceau raconte la femme qu'elle est aujourd'hui, discrète, secrète, indépendante, franche aussi. D'emblée, elle s'est expliquée sur ses récentes sorties sur les réseaux sociaux, de sa pub Dior parodiée à son officialisation avec Cyril Lignac. À la croire, il fallait dire les choses, sans prise de risque. "Je sais que je peux réagir un peu vite, aussi j'ai un community manager qui tempère tout ça", déclare la star.

En écho à son film, elle se dévoile aussi un peu. "J'aime les histoires hors confort. Où la routine, le prévisible, l'ennui explosent en mille morceaux", dit-elle en référence à ses choix de films comme à sa personnalité. Celle qui "ne fréquente pas beaucoup les gens de cinéma" et veut "continuer à mener une vie normale" à l'abri des regards aime vivre dans le défi. Son prochain sera un long métrage qu'elle est en train d'écrire (son troisième) et dont elle incarnera le personnage principale. "Au départ, ce n'était pas un rôle pour moi. Et puis, ça l'est devenu ! Et comme je l'écris, le produis, le mets en scène et l'interprète, je me demande si je ne vais pas chanter et danser aussi", s'amuse-t-elle.

Interview à retrouver en intégralité dans Grazia, numéro du 9 septembre 2016.