Thierry Henry, le blues du Gunner : "Je veux revenir !"

Son récent retour au centre d'entraînement de Shenley du club d'Arsenal a ravivé la flamme : on ne tourne pas le dos si aisément à une histoire de coeur de huit ans et à tant de bons souvenirs, et Thierry Henry n'a jamais prétendu le faire.

Parti vivre la vie d'un yankee et découvrir la MLS au sein des New York Red Bulls après son aventure en demi-teinte au grand Barça, l'attaquant français, qui a pris sa retraite internationale après le fiasco du dernier Mondial, a la nostalgie de ses années chez les Gunners avec son mentor Arsène Wenger (dont le sort incertain, en 2007, avait en partie motivé son départ pour Barcelone).

Peu en vue pour ses débuts outre-Atlantique, où, à court de rythme, il ne joua que peu et fut éliminé sans gloire des play-offs à l'automne dernier, Thierry Henry a profité depuis de ses vacances pour savourer sa nouvelle existence avec sa compagne, mais également entretenir sa condition, en vue de la reprise du championnat américain le 15 mars, en s'entraînant avec l'équipe une d'Arsenal. De quoi susciter un retour de flamme.

Et c'est le cas, à en croire les déclarations du meilleur buteur de l'histoire du club londonien (226 buts en 369 apparitions) recueillies par Reuters et parues sur lequipe.fr : "J'aime ce club. Malheureusement j'ai dû le quitter, pour des raisons que j'ai déjà expliquées maintes fois. Mais même si j'ai dû quitter Arsenal, sachez qu'on ne quitte jamais vraiment Arsenal. Quand j'y retourne, j'ai l'impression d'avoir quitté la maison, c'est une grande famille et je suis devenu supporter de cette équipe. Il va sans dire que j'adorerais revenir dans ce club. J'espère qu'un jour je pourrai le faire, et lui donner autant que ce qu'il m'a apporté (...) Je sais que le jour où Arsène partira sera très compliqué, je ne sais pas qui pourra le remplacer. Ce sera dur. (...) Dennis Bergkamp, Patrick Vieira et Tony Adams ont tous fait partie de la grande histoire de ce club, je suis sûr qu'ils reviendraient volontiers si on le leur demandait. Mais si un jour, ils me veulent ... J'avais dit une fois en plaisantant que je m'en ficherai de revenir en tant que porteur d'eau, je veux juste revenir un jour. Quand, je ne sais pas, mais je veux revenir."