Virginie Ledoyen, amoureuse d'Arié Elmaleh : ''Il est pudique, et moi aussi"

La carrière de Virginie Ledoyen a commencé très tôt, en participant à des publicités, entre autres pour Bledina ou Air Inter. Son visage apparaît même dans le clip L'Aziza de Daniel Balavoine en 1986. Au cinéma, la révélation aura lieu en 1993 quand elle décrochera une nomination pour le César du meilleur espoir grâce à son interprétation dans Les Marmottes d'Elie Chouraqui. Egérie L'Oréal, partenaire de Leonardo DiCaprio et Guillaume Canet dans La Plage, Virginie Ledoyen devient une star des années 1990, qu'on verra briller partout où elle passe. Aujourd'hui, l'actrice est une femme sublime, comédienne talentueuse, amoureuse sereine et maman heureuse. Elle se confie dans les pages de Madame Figaro.

En tournage d'Ablations, premier film d'Arnold de Parscau avec Denis Ménochet, Virginie Ledoyen sera à l'affiche, avec JoeyStarr, d'Une autre vie d'Emmanuel Mouret, en salles en janvier 2014. Virginie Ledoyen choisit scrupuleusement ses projets, et les insère dans son agenda déjà bien rempli par sa famille, notamment ses deux bambins, Lila, 11 ans, et Isaac, 3 ans : "Ce sentiment étrange et merveilleux que je ne serai plus jamais seule et que mes enfants ont besoin de moi occupe mon esprit en permanence." Maman pour la première fois à 24 ans, elle ne s'est pas inquiétée pour sa carrière : "Mes enfants m'ont permis d'être l'actrice que je suis devenue." Un bonheur de parent qu'elle partage avec son amoureux Arié Elmaleh, frère de Gad, avec qui elle avait joué en 2007 dans la pièce de théâtre Irrésistible, mise en scène par Isabelle Nanty : "Je ne le vois pas comme un acteur, mais avant tout comme un homme. Mon homme. Notre relation n'est pas liée à notre statut. Arié est pudique, et moi aussi."

Femme épanouie, qui était la jeune Virginie, plongeant dès son plus jeune âge dans le monde du divertissement ? "Je n'ai jamais souhaité une carrière. Lorsque j'ai commencé, le métier d'actrice se résumait pour moi à endosser un costume et à jouer un personnage. Je n'avais jamais pris de cours, j'étais une autodidacte." Elle apprendra aux côtés de ses partenaires et des réalisateurs. Actrice très jeune, elle a également souhaité partir vivre sa vie très tôt : "J'ai quitté le domicile familial à l'âge de 15 ans d'une manière tout sauf tragique. Je ne suis pas partie en claquant la porte. Ce n'était ni un acte de folie, ni un acte de rébellion. Je continuais quand même à aller à l'école et mon père a déménagé dans la rue où je m'étais installée." Virginie Ledoyen peut se féliciter de son parcours, qui comporte également une pratique un temps du nunchaku - elle a été bercée par les films de Bruce Lee que ses oncles regardaient -, et par un regret : "J'ai longtemps dit que je me fichais de ne pas avoir eu mon bac, mais en fait, c'est faux."

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Madame Figaro du 12 juillet