Florence Cassez, condamnée à 60 ans d'emprisonnement au Mexique pour enlèvement (elle avait été arrêtée en décembre 2005 pour complicité dans des enlèvements commis par son ancien compagnon, Israël Vallarta, et n'a cessé de clamer son innocence), pourrait retrouver un peu d'espoir.
Selon Le Parisien, Nicolas Sarkozy, qui avait demandé en mars dernier à un collège de juristes franco-mexicains, en accord avec le président Calderon, de se pencher sur cette affaire (en vain), a passé un coup de fil à la détenue hier.
Après avoir reçu les parents de cette dernière jeudi dernier à l'Elysée afin de leur assurer qu'il suivait "attentivement" sa situation, l'époux de l'engagée Carla Bruni (qui a apporté un soutien moral à Florence Cassez et ses proches), s'est entretenu avec elle par téléphone.
Il lui a affirmé suivre personnellement son cas difficile et a expliqué que les autorités françaises continueraient à lui apporter toute l'assistance prévue par le droit. L'avocat mexicain de Florence Cassez, a par ailleurs récemment annoncé qu'il préparait un pourvoi en cassation sur la base "d'arguments qui innocentent" la détenue.
Après de nombreuses déceptions, Florence Cassez retrouvera-t-elle la force d'y croire ? En tout cas, Nicolas Sarkozy, lui, y croit fort. Alors qu'il a été désigné comme la deuxième personnalité la plus ridicule de l'année selon un sondage effectué par Europe 1 (et qu'il nous fait parfois beaucoup rire), en s'y penchant plus sérieusement, admettons que nous aimons retrouver aussi notre président de la République sur des sujets plus délicats et complexes comme celui-ci.









