Amanda Sthers, son analyse sans concession sur François ''moyen'' Hollande

D'arrosée à arroseur, Amanda Sthers a changé de camp en quelques semaines... Malmenée récemment par Aymeric Caron sur le plateau de On n'est pas couché, où elle est venue présenter son livre Les érections américaines, l'auteure vient de se payer... François Hollande ! Dans un numéro spécial des Echos, dans lequel 150 personnalités ont pris la plume hier, lundi 18 novembre, elle s'en prend en effet sévèrement au président et fait une analyse mordante et sans concession du début de son quinquennat...

Quand Amanda Sthers joue à l'éditorialiste politique, cela fait quelques dégâts... Pourtant, son article commençait bien pour le président, "remarquable au second plan", du temps où il était premier secrétaire du Parti socialiste... Un temps que regrette visiblement l'auteure, puisque selon elle, le compagnon de Valérie Trierweiler doit son arrivée au pouvoir à "un concours de circonstances". Et c'est à ce moment que tout bascule, Amanda Sthers le décrivant comme un "François moyen devenu notre leader", un vrai Français qui aime "raconter ce qu'il fera le jour où il en aura le temps mais ne fait rien à l'arrivée. Qui fait des régimes, choisit mal ses cravates, râle contre les impôts, s'engueule avec sa femme, se fait pourrir par son ex, n'a aucune autorité sur ses collègues de bureau, frime en déplacement à l'étranger en faisant croire qu'il est quelqu'un dans son pays". L'intéressé appréciera la comparaison...

Et pour enfoncer le clou, Amanda Sthers n'oublie pas de rappeler ses 20% d'opinions favorables dans les sondages, record d'impopularité, tout comme les sifflets subis par le président lors des commémorations du 11 novembre. Des sifflets toutefois condamnés y compris chez les détracteurs de François Hollande, notamment à l'UMP, et avec raison, c'était honteux. Pour conclure, celle qui vient d'adapter 50 Nuances de Grey au théâtre fait une allusion au voyage du chef de l'Etat en Israël, glissant une référence à Valérie Trierweiler et à la crise en Bretagne. "Le président, comme tous les autres Français d'ailleurs, va se plaindre lui aussi aujourd'hui, au plus près des instances dirigeantes : devant le Mur des lamentations. Il fait froid en Israël au mois de novembre, j'espère que madame lui a tricoté un joli bonnet rouge", écrit-elle.

Amanda Sthers a décidément la dent dure avec le président. Quelques jours plus tôt, elle l'avait en effet déjà égratigné dans une interview pour le site LeMatin.ch. "François Hollande est déguisé en président", avait-elle déclaré.