Dans un rôle de père prêt à tout pour protéger sa fille qui se transforme progressivement en zombie, Arnold Schwarzenegger surprend. Celui qu'on connaît plus dans la peau de héros musclé qui dézingue tout - on l'attend dans Terminator : Genisys - montre sa facette tendre dans Maggie, avec Abigail Breslin, la révélation de Little Miss Sunshine. À l'occasion de la sortie de ce drame psychologique, Paris Match a recueilli ses confidences de papa, d'acteur et d'homme investi en politique.
"Pendant des années, mon seul but dans ce métier a été de faire de l'argent." Arnold Schwarzenegger ne mâche pas ses mots et n'a pas peur de parler gros sous. Oui, il aime les dollars et il est fier d'en avoir gagné autant. Car c'est à la sueur de son front que ce fils d'un modeste policier d'un petit village d'Autriche a remporté le titre de M. Univers à 20 ans. En 1968, il arrive aux États-Unis, en 1983, il obtient la nationalité américaine et épouse ensuite Maria Shriver, qui lui donnera quatre enfants - Katherine, Christina, Patrick et Christopher. Il est également père d'un cinquième enfant, adultérin, caché jusqu'en 2011, année de sa rupture avec Maria pour qui il continue d'avoir manifestement une grande affection.
"Nous ne sommes pas encore divorcés, raconte-t-il à propos de leur séparation. Vu les circonstances, nous avons la meilleure relation possible. Même chose avec mes enfants, et j'ai la chance qu'ils s'entendent très bien." Mais pas un mot à propos de sa nouvelle compagne, Heather Milligan, une kinésithérapeute d'environ trente ans sa cadette.
C'est de ses parents qu'il préfère parler, révélant qu'ils ne l'ont jamais encouragé, notamment dans le bodybuilding : "Ils pensaient que j'étais dingue." C'est avant de mourir en 1972 que son père réalise que son fils, gagnant de son troisième titre de champion du monde, est doté d'une force incroyable. Sans vraiment savoir d'où elle venait ! Sa mère, il s'en est beaucoup occupé après la disparition de son frère. À son décès, 1998, elle laisse Arnold dévasté : "Mon grand regret est qu'elle ne m'ait pas vu devenir gouverneur."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 4 juin