Boohoo : Le fils du PDG John Lyttle retrouvé mort, à 20 ans

John Lyttle, le président-directeur général de la marque de fast fashion Boohoo, est en deuil. Son fils de 20 ans Louis Lyttle est mort en avril dernier, pendant le confinement en Angleterre. Alors qu'il devait aller travailler, son corps a été retrouvé sans vie dans son lit. Le jeune homme est mort d'une overdose de morphine.

C'est aux alentours de 5h du matin que Louis Lyttle est mort dans la maison familiale située à Sevenoaks, en Angleterre dans le Kent. Les ambulanciers ont déclaré son décès à 6h20, lundi 20 avril 2020. Pour l'heure, les raisons de l'ingestion d'une si forte dose de morphine restent un mystère et une enquête a été ouverte à ce sujet au County Hall à Maidtsone.

La disparition de Louis Lyttle a dévasté ses parents John et Clodagh. Le couple s'était rencontré dans les années 1990 en Irlande, pays de leur enfance, précisément à Dublin, où ils travaillaient tous les deux comme acheteurs pour Primark. Laura et Kate, les soeurs du défunt, sont elles aussi endeuillées. Si le PDG de Boohoo n'a fait aucun commentaire, un proche de la famille s'est exprimé à l'annonce de cette terrible nouvelle. "Nous sommes tous dévastés d'apprendre que cela est arrivé à leur beau fils, Louis. Nous avions entendu dire qu'il était mort pendant le confinement, mais n'avions aucune idée des circonstances, a-t-il déclaré auprès du MailOnline. C'est tellement triste."

Le jeune homme qui aurait dû fêter son 21e anniversaire dix jours après son décès travaillait au service marketing de Boohoo, auprès de son père. D'après son profil LinkedIn, Louis Lyttle a étudié à la King's School de Canterbury, une école à 27 000 livres l'année, soit un peu moins de 30 000 euros. Par la suite, il a suivi un cursus sur la gestion d'entreprise à l'Université de Cardiff.

C'est une période difficile pour John Lyttle. Après avoir perdu son fils en avril dernier, le PDG de Boohoo doit faire face à une vive polémique sur la marque de prêt-à-porter pour femmes. En effet, elle est accusée d'esclavagisme moderne. Via un communiqué publié le 8 juillet dernier, l'entreprise s'est dite "choquée et consternée par les récentes allégations qui ont été faites".