Clueless (1996) - avec Alicia Silverstone et Stacey Mash.
Tous les ans, le magazine américain Entertainement Weekly, bible du divertissement au sens large du terme, réunit le casting de plusieurs séries télé cultes pour mettre en évidence la transformation des personnages que l'on aimait tant. Alors que nous vous présentions la photo de famille des acteurs de Melrose Place la semaine dernière, c'est un film culte des années 90 qui est mise en lumière cette semaine : Clueless !
En 1995, le film Clueless sort aux Etats-Unis. Cette comédie qui met en scène la jeunesse dorée californienne, tout en exagérant son caractère kitsch, a immédiatement conquis l'Amérique. Elle fera même l'objet d'une adaptation télé et restera à l'antenne de 1996 à 1999.
Alicia Silverstone, interprète du personnage principal du film Clueless (son rôle a été repris par Rachel Blanchard dans l'adaptation télévisée), avoue ne pas avoir été emballée, de prime abord, par le rôle qui lui était offert... "Je me souviens quand j'ai lu le scénario pour la première fois. Je me suis dit : 'C'est quoi, ce personnage ?' Je n'avais rien en commun avec le rôle de Cher que j'allais interpréter. Je l'ai trouvée matérialiste et je me suis dit que c'était une sorte de c******* à mourir d'ennui", confie-t-elle dans les colonnes de l'hebdomadaire américain.
Alicia Silverstone et Stacey Dash, plus mûres et sexy, s'offrent ainsi la une du magazine à gros tirage dans une édition spéciale consacrée aux castings de films et séries reformés... Au même moment, Stacey Dash fait l'objet de nombreux messages de haine sur les réseaux sociaux. Soutenant le républicain Mitt Romney, principal opposant à Barack Obama à la présidentielle des Etats-Unis, qu'elle a estimé être "le seul choix possible pour un avenir meilleur", l'actrice s'est attiré un flot d'insultes (parfois à connotations racistes) et de menaces de la part d'utilisateurs de Twitter. En guise de réponse, la jeune femme a déclaré : "Ce n'est que mon humble avis. Tout le monde a le droit de se faire une opinion, même moi."
Joachim Ohnona
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