Son arrestation s'était transformée en scandale, mais le doute planait. Finalement, l'actrice Daniele Watts a admis certaines charges qui pesaient sur elle et devra s'excuser.
La comédienne afro-américaine Daniele Watts, vue dans Django Unchained, avait été inculpée d'outrage à la pudeur, tout comme son compagnon Brian James Lucas, chef cuisinier d'une émission de télévision, à la suite d'ébats amoureux dans une voiture, le 4 septembre dernier à Los Angeles. La comédienne avait dénoncé le comportement raciste des officiers de police qui l'avaient brièvement arrêtée. Mais finalement, elle n'a pas contesté les accusation d'atteinte à l'ordre public pensant contre elle et son petit ami. En échange, les procureurs ont abandonné les accusations de conduite obscène sur la voie publique, qui leur aurait fait risquer jusqu'à six mois de prison et une amende de 1000 dollars. Dans le cadre d'un accord avec la police, le couple va devoir écrire une lettre aux trois officiers qui étaient intervenus pour contrôler leur identité, suite à un appel dénonçant un acte sexuel en public. Il va aussi devoir réaliser 40 heures de travaux d'intérêt généraux, d'après le bureau du procureur de Los Angeles.
Dans un premier temps, la police de Los Angeles avait estimé qu'aucun crime n'avait été commis, mais un enregistrement audio réalisé par l'officier en charge semblait réfuter les accusations de délit de faciès. Après l'examen de ces preuves, la police a décidé d'enquêter plus avant et, finalement, a porté plainte contre le couple.
L'affaire avait fait grand bruit lorsqu'elle a éclaté. Selon des témoins, l'actrice Daniele Watts et son compagnon Brian James Lucas étaient en train de faire l'amour dans une voiture. La comédienne, son côté, a affirmé qu'il ne s'agissait que de gestes de tendresse. D'après l'enregistrement obtenu par TMZ, Daniele Watts a rapidement brandi la "carte du racisme" face au sergent Jim Parker lorsque celui-ci lui a demandé sa pièce d'identité, qu'elle a d'ailleurs refusé de présenter.
L'idée qu'elle avait été prise à tort pour une prostituée noire avec son client blanc avait fait surface. Peu à peu, deux camps se sont dessinés, d'un côté ceux qui soutiennent la comédienne victime d'un délit de faciès parce que trop tendre avec son compagnon, de l'autre ceux qui estiment que la police a fait correctement son travail, sans comportement raciste, en lui demandant simplement ses papiers. Pas de conduite obscène, mais pas de discrimination non plus au final.