Delphine Boel, fille illégitime supposée du roi Albert : un nouvel obstacle...
Publié le 2 avril 2017 à 18:50
Par Guillaume J.
Le chemin n'en finit plus d'être semé d'embûches, mais, désormais lancée, Delphine Boël n'a pas l'intention d'abdiquer.
Delphine Boël entourée de son avocat Maître Marc Uyttendaele et son compagnon James O'Hare arrivant devant la 12e chambre du tribunal civil de Bruxelles pour une procédure en contestation de paternité de Jacques Boël, son père légal, et une procédure en reconnaissance de paternité du roi Albert II de Belgique le 21 février 2017. Delphine Boël entourée de son avocat Maître Marc Uyttendaele et son compagnon James O'Hare arrivant devant la 12e chambre du tribunal civil de Bruxelles pour une procédure en contestation de paternité de Jacques Boël, son père légal, et une procédure en reconnaissance de paternité du roi Albert II de Belgique le 21 février 2017.© BestImage
Delphine Boël avec son compagnon James O'Hare en avril 2008 lors de la présentation de son livre Couper le cordon, à propos de la paternité du roi Albert II de Belgique.
Sybille de Sélys Longchamps, la mère de Delphine Boël, le 21 février 2017 à Bruxelles.
Le roi Albert II et la reine Paola de Belgique le 15 novembre 2016 à Bruxelles lors des célébrations de la Fête du Roi.
Delphine Boël, fille illégitime supposée du roi Albert II de Belgique, dans les bras de son compagnon James O'Hare dans son atelier chez elle à Uccle en juin 2014. © Olivier Polet/Reporters/ABACAPRESS.COM
Delphine Boël et son avocat Maître Marc Uyttendaele arrivant devant la 12e chambre du tribunal civil de Bruxelles pour une procédure en contestation de paternité de Jacques Boël, son père légal, et une procédure en reconnaissance de paternité du roi Albert II de Belgique le 21 février 2017.
Delphine Boël, fille illégitime supposée du roi Albert II de Belgique, dans son atelier chez elle à Uccle en juin 2014. © Olivier Polet/Reporters/ABACAPRESS.COM
Delphine Boël et son avocat Maître Marc Uyttendaele arrivant devant la 12e chambre du tribunal civil de Bruxelles pour une procédure en contestation de paternité de Jacques Boël, son père légal, et une procédure en reconnaissance de paternité du roi Albert II de Belgique le 21 février 2017.
Delphine Boël et son avocat Maître Marc Uyttendaele arrivant devant la 12e chambre du tribunal civil de Bruxelles pour une procédure en contestation de paternité de Jacques Boël, son père légal, et une procédure en reconnaissance de paternité du roi Albert II de Belgique le 21 février 2017.
Delphine Boël et son avocat Maître Marc Uyttendaele arrivant devant la 12e chambre du tribunal civil de Bruxelles pour une procédure en contestation de paternité de Jacques Boël, son père légal, et une procédure en reconnaissance de paternité du roi Albert II de Belgique le 21 février 2017.
Delphine Boël défilant pour l'opération "Second Hand, Second Life" de la boutique Les petits riens à Bruxelles en octobre 2005.
Delphine Boël avec sa fille Josephine en 2006 à une exposition à Ostende, en Belgique. © Peter Maenhoudt/Reporters/ABACAPRESS.COM
Delphine Boël, fille illégitime supposée du roi Albert II de Belgique, dans son atelier chez elle à Uccle en juin 2014. © Olivier Polet/Reporters/ABACAPRESS.COM
Delphine Boël, fille illégitime supposée du roi Albert II de Belgique, posant dans son atelier chez elle à Uccle en juin 2014. © Olivier Polet/Reporters/ABACAPRESS.COM
Le roi Albert II et la reine Paola de Belgique le 15 novembre 2016 à Bruxelles lors des célébrations de la Fête du Roi.
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Le "mur d'incompréhension" se dresse toujours devant Delphine Boël... Un an après avoir obtenu de la justice belge le feu vert pour poursuivre ses démarches en vue de la reconnaissance en paternité du roi Albert II, l'artiste plasticienne de 49 ans a subi un revers problématique : le tribunal de première instance de Bruxelles a rejeté la demande en désaveu de paternité qu'elle avait engagée concernant Jacques Boël, condition sine qua non pour poursuivre la procédure visant l'ancien roi des Belges.

En 2013, la fille illégitime supposée du roi Albert II, fruit de ses amours adultères avérées avec la baronne Sybille de Selys Longchamps, avait lancé la machine judiciaire pour contester la paternité de son père adoptif Jacques Boël – lequel a cessé de s'y opposer et s'est soumis à un test ADN révélant qu'il n'est effectivement pas son père biologique – et faire reconnaître celle de l'ancien souverain. En février 2016, le tribunal écartait deux questions préjudicielles soulevées par la partie adverse en novembre 2014, autorisant ainsi l'action à se poursuivre. Mais celle-ci vient de connaître un coup d'arrêt pour un motif bien particulier, propre à la législation belge : si sa demande de désaveu en paternité visant Jacques Boël a été jugée recevable, elle a aussi été déclarée non fondée compte tenu du principe de la "possession d'état".

Pas la fille de son père, mais quand même...

"Ce principe, rappellent nos confrères de RTL.be, présume que s'il y a un lien affectif entre le père supposé et l'enfant et que les deux se sont comportés comme père et fille durant des années, il n'y a pas lieu de contester la paternité." Or, si le juge saisi du dossier a bien suivi l'avis préalablement rendu par la cour constitutionnelle quant à la recevabilité de l'action, laquelle avait considéré qu'un enfant de plus de 22 ans peut encore introduire ce type de demande même s'il y a plus d'un an qu'il a découvert que le mari de sa mère n'est pas son père, il a en revanche estimé qu'elle n'était pas fondée en l'espèce. Quelques heures après l'énoncé de cette décision, les avocats de Delphine Boël ont fait savoir que leur cliente ferait appel par le biais d'un communiqué incisif : "Le tribunal considère, contre l'avis du ministère public et contrairement à ce que soutiennent tant Jacques Boël que Delphine Boël, qu'il a existé entre eux une "possession d'état", soit des liens qui rendraient incontestable le lien de paternité existant prétendument entre eux. Le tribunal n'a donc pas eu égard, tout en reconnaissant son existence, ni à la preuve scientifique démontrant que Jacques Boël n'est pas le père de Delphine Boël, ni à la priorité accordée par la cour constitutionnelle à l'intérêt de l'enfant en quête d'une filiation conforme à ses origines", regrettent-ils.

Un si long secret

Delphine Boël sait depuis 1986 qu'elle est la fille du roi Albert II de Belgique, lequel entretint une longue liaison, de 1966 à 1984, avec sa mère la baronne Sybille de Selys Longchamps, qui était alors elle-même mariée (depuis 1962) au riche industriel Jacques Boël (écuyer du roi Albert Ier et très proche de son fils). Le secret de l'enfant cachée du monarque avait été ébruité en 1999, à quelques semaines du mariage princier de Philippe et Mathilde de Belgique, par le journaliste flamand Mario Danneels dans la biographie non autorisée Reine Paola, de la dolce vita à la couronne. Trente ans après que la baronne lui a révélé la vérité à sa majorité, l'artiste, maman de deux enfants (Joséphine, 13 ans, et Oscar, 8 ans) avec son compagnon l'homme d'affaires James O'Hare, "ne cherche pas un père" ni de compensation financière, mais entend mettre un terme à des années de discrimination en tout genre : "Cette affaire n'est pas un simple litige privé. Elle est devenue publique et politique car le roi Albert est une personnalité publique de haut rang en Belgique. Cette situation a des effets sur ma vie privée et professionnelle qui ne sont pas limités à la Belgique", résumait-elle à ce titre en 2013.

Marié depuis 1959 avec la reine Paola, le roi Albert II de Belgique a reconnu que son couple a traversé une crise mais n'a jamais admis publiquement être le père biologique de Delphine Boël et a coupé toute communication avec elle depuis 2001 - une "rupture sans un mot d'explication", selon cette dernière.

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