Sur les planches dans la pièce d'Eric Assous, On ne se mentira jamais ! (au théâtre La Bruyère) sous la direction de et avec Jean-Luc Moreau, Fanny Cottençon peut mesurer sa popularité. Plus de trente ans après son César du meilleur espoir (dans L'Étoile du Nord), celle qui a été la première à déclamer Les Monologues du vagin se confie dans les pages du magazine Gala.
Fanny Cottençon est l'heureuse maman de Maxime, 24 ans, qu'elle a eu avec l'acteur et réalisateur Roger Coggio : "J'ai vécu dix ans avec le père de mon fils, avec lequel j'ai pris des positions dans ce métier. J'ai notamment laissé le théâtre de côté car il craignait que cela m'éloigne trop de lui. (...) Disons qu'intellectuellement, artistiquement, j'étais fascinée par lui, d'autant que j'avais un manque de confiance en moi terrible alors. Il avait vingt-trois ans de plus, il était comme un mentor."
Le coeur de la comédienne de 57 ans est pris par un autre depuis longtemps désormais : "Mais on ne vit pas ensemble. Par choix. Je suis très heureuse avec mon chéri, mais je ne souhaite pas partager le quotidien. Une chambre à soi, de Virginia Woolf, est mon livre de chevet. Je pense qu'il faut avoir une chambre à soi. Voilà !"
Fanny Cottençon parlera également de son fils avec une infinie tendresse. Il a quitté la maison il y a deux ans : "Je lui ai laissé le choix, habiter dans un studio ou de rester. Quand il a dit vouloir partir, je me suis entendue prononcer avec une toute petite voix qui m'a surprise moi-même : 'Alors tu vas me quitter ?' On s'est regardés. Et on a pleuré."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Gala du 4 mars