On ne va pas se mentir, les Français adorent connaître le patrimoine des personnalités qui gravitent dans la sphère politique. Ce vendredi 13 décembre, l’occasion est parfaite pour s’intéresser à celui de François Bayrou, dont le nom a été cité pour devenir le nouveau Premier ministre de l’Hexagone.
Le maire de Pau est très attaché à la région du Sud-Ouest mais passera donc un peu plus de temps que prévu à Paris désormais. Ce qui ne l’empêchera pas de conserver la ferme qu’il possède à Bordères, commune des Pyrénées-Atlantiques située à 23 km de Lourdes. La propriété est composée de plusieurs bâtiments, dont une grange et une écurie, sur un terrain de 9 hectares. Un bien immobilier acheté 65 357 € et estimé, il y a 12 ans, à 450 000 €. Comme le précisait François Bayrou à L’Express à l’époque, “emprunts et prêts bancaires destinés à cette acquisition courent encore pour un montant de 187 913 €.”
Cette ferme possédée dans le Béarn a un but précis : celui de l’élevage de juments. “Je n’ai pas de chevaux de course, tout ce qui touche aux chevaux est intégré à l’exploitation agricole qui est déficitaire” expliquait-il. En 2019, cette activité lui avait rapporté 20 000 €. Elle lui permettait alors de mettre du beurre dans les épinards, lui qui cumulait des fonctions bénévoles de haut-commissaire au Plan et de mandat de maire de Pau.
Un papier du Figaro publié lui aussi en 2012 évoquait un appartement parisien de 50 m² situé dans le septième arrondissement, rue Cler plus précisément, acheté en 1997 pour la somme de 179 890 €. Un bien estimé quinze ans après l’achat à 410 000 €.
L'Express faisait aussi état d’une imposition modeste : “Il tire ses principaux revenus de ses indemnités parlementaires, 7100,15 euros brut (5189,27 euros net). Il tient à ajouter qu’il a perçu, en outre, 1920 € d’autres revenus fonciers pour 2010, ainsi qu’une plus-value de cession de sicav de 657 €.” Sur trois années, la vente de ses livres lui avait également rapporté 58 449 €. En toute transparence, il précisait qu’en 2009, le revenu imposable du foyer était de 91 936 € avec un montant d’imposition établi à 12 135 €. Après imputation, incluant des dons à des associations et l’emploi de personnel à domicile, le montant de l’imposition s’élevait à 5383 €. À l’époque, deux véhicules d’une valeur totale de 23 000 € faisaient également partie du patrimoine en plus des 141 794€ évalués sur l’ensemble des comptes. Une situation qui a dû évoluer depuis.