Le succès de la saga Harry Potter et le fanatisme qu'il déclenche risquent-ils d'encombrer les cours de justice ? C'est la question qui se pose au vu des épisodes judiciaires qui s'ajoutent aux aventures du jeune sorcier.
En effet, un adolescent français de 16 ans vient d'échapper de peu à des poursuites : il avait publié sur internet une version traduite du dernier tome de la saga (Harry Potter et Les Reliques de la mort) deux mois avant sa sortie officielle en France. Etant donné qu'il n'en avait tiré aucun profit, J.K. Rowling, l'auteure britannique de Harry Potter, avait décidé d'abandonner les poursuites.
En revanche, elle sera citée en tant que témoin le 14 avril prochain dans le cadre d'un autre procès qu'elle a intenté — à l'instar de la Warner Bros qui a adapté ses livres à l'écran — à l'éditeur américain RDR Books. Ce dernier a publié, sans l'aval des intéressés, une encyclopédie consacrée à Harry et aux autres personnages de la série, présentée comme "la référence la plus fiable sur Terre concernant le monde merveilleux de Harry Potter".
L'éditeur est poursuivi au titre de "violation de la propriété intellectuelle", et la diffusion de l'ouvrage incriminé a naturellement été suspendue. L'auteure et les studios estiment être face à un "détournement important des personnages et de l'univers fictionnel de Madame Rowling", d'autant que J.K. Rowling avait fait part l'an dernier de son intention d'écrire un jour une encyclopédie sur son œuvre majeure, expliquant qu'elle ne pouvait "en conséquence approuver des 'guides' ou des 'encyclopédies' qui cherchent à préempter [son] livre de référence sur Harry Potter pour le profit personnel de leurs auteurs".
Personne n'a pensé à régler ce différend au Quidditch ?









