JoeyStarr : Ses douleurs et ses regrets sur sa mère et son ancienne compagne
Publié le 1 mars 2013 à 19:58
Par Samya Yakoubaly | Rédactrice
Cinéphile, elle adore regarder des bande-annonces et des moments historiques à la télévision. Le prochain James Bond ou le discours d’investiture de Barack Obama lui donnent les mêmes frissons.
JoeyStarr lors de la cérémonie des César le 22 février 2013 JoeyStarr lors de la cérémonie des César le 22 février 2013© Abaca
Joey Starr et Virginie Ledoyen lors des César 2013
JoeyStarr lors des Solidays le 24 juin 2012
Joeystarr au déjeuner des nommés aux César en 2012
Le magazine Be, du 1er mars 2013
JoeyStarr lors du défilé Paul & Joe à Paris le 2 octobre 2012
JoeyStarr lors du photocall du film Max le 14 novembre 2012 au Festival de Sarlat
Joey Starr durant le Dîner de la mode pour la lutte contre le sida le 24 janvier 2013
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Un talent en musique comme au cinéma qui ne fait pas l'ombre d'un doute et un caractère bien trempé qu'il ne cache pas devant les lumières des médias, voici le mélange détonant qui font de l'artiste JoeyStarr ce qu'il est. Sa personnalité s'expose sans fard dans l'interview du magazine Be. Coincé dans un ascenseur avec la journaliste Aline Afanoukoé, il ne peut éviter ses questions et ça tombe bien, il n'en a pas du tout envie et répond avec sa franchise bien connue. Enfance, amour... JoeyStarr à fleur de peau.

L'actualité au cinéma de JoeyStarr est bien remplie. Un thriller avec l'inénarrable Gérard Depardieu, La Marque des anges, adaptation de Miserere de Jean-Christophe Grangé, un polar avec une autre figure forte du cinéma, Gérard Lanvin, Colt 45, et enfin une romance avec Virginie Ledoyen sous la direction d'Emmanuel Mouret, Une autre vie. Le travail de promotion est inévitable qu'il ne fait pas à moitié. Face aux médias, il ne joue pas de personnage : "Si je ne souris pas, c'est que je n'en ai pas envie. Chez moi, le nez rouge reste souvent à la maison. [...] Je suis moi avec mes idées."

JoeyStarr, c'est donc Didier Morville, habitant du "ghetto" de la place des Ternes dans le 17e arrondissement parisien. Il ne vit pas du danger, contrairement à ce que ses ennuis judiciaires et autres soucis pourraient laisser croire : "Mais je fais une connerie et que je me retrouve à Fleury, je l'assume. C'est moins pour moi que pour les miens que ça me fait chier." Il admet "fumer des trucs bizarres", mais il ne se met pas en danger. Ce qui l'inquiète seulement, ce serait qu'un de ses fils, Mathis (7 ans) et Kalil (5 ans), "chope une merde". D'ailleurs, son rôle de père, il en est heureux : "La mère [de ses enfants] n'a peut-être pas trouvé le bon mari, mais j'espère qu'elle a trouvé le bon père." Il ajoutera sur son ex-compagne, Leïla Dixmier : "Mon plus grand échec est de ne pas avoir su vivre avec la mère de mes enfants. Ça, je ne l'ai pas maîtrisé. J'ai fait beaucoup de conneries, j'ai un ego vertigineux. Je sais aussi mettre un genou au sol et regarder les gens dans les yeux. Ma femme m'a quand même donné deux beaux enfants."

D'une sincérité intense, il évoquera aussi son enfance et ses douleurs. Sa mère, avec qui il n'a pas grandi mais qui "a vécu dans l'adversité et qui a dû quitter la maison" : "Elle a eu le temps de me transmettre ses valeurs. [...] Elle m'a tellement manqué, on s'est retrouvé très tard. Je ne me lasserais pas de lui dire que je l'aime. [...] Ma mère est longtemps partie à ma recherche. Et quand elle me retrouvait, elle se faisait saccager par mon père devant tout le monde. Je le répète, elle est d'un courage absolu, mais pas à l'antirouille." Son père, il le comprend mais ne l'excuse pas : "Il a voulu lever la main sur moi, il n'acceptait pas que j'arrête l'école pour mener ce style de vie." Plus tard, il aura un regard différent sur cet homme élevé à la dure : "On voulait l'envoyer travailler aux champs. Pour aller à l'école, il a dû se battre."

Malgré son passé douloureux, jamais il n'a voulu se présenter en victime : "Je volais pour manger. Je vivais dans les catacombes. J'étais pas malheureux, hein ! C'était une aire de jeu. On faisait des graffitis. Il y avait une vraie motivation." Avec NTM et son acolyte Bruno/Kool Shen, c'était "ça passe ou ça casse". Une vie qu'il a menée et continue de faire avec la même force, lui qui vient "d'un milieu antillais, pas urbain, mais rural, basique". Ses mots sont dénués d'ambigüité : "Cette posture marginale, je l'ai choisie."

Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine "Be" du mois d'avril 2013

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