Il avait prévenu : qu'il flingue la télé, qu'il flingue en musique ou que Ça balance (dernier titre en date d'un spectacle qui ne cesse d'évoluer et paraîtra prochainement en DVD), Laurent Gerra fait feu de tout bois et tire tous azimuts. Avec vitriol mais aussi avec tendresse. Et… avec vitriol — ah, on l'a déjà dit ?
Le roi de l'imposture, que nous avons rencontré tout récemment et dont vous découvrirez l'interview exclusive très bientôt, châtie bien. Mais n'allez pas croire qu'il aime bien universellement. Si, dans son show étoffé par la présence d'un big band tonitruant et jalonné d'hommages multiples, il convoque effectivement par la voix une troupe d'amis, certaines de ses imitations sont irrémédiablement corrosives.
Parmi celles-ci, celle de… Patrick Bruel, qui, dans sa version singée, se répand en bégaiements et en "fort modestement" hautement contradictoires. "Qu'est-ce qu'il vous a fait pour être aussi maltraité ?", demande le magazine Femme Actuelle à Laurent Gerra. Réponse du bourreau de Bruel : "Il se prend un peu pour le maître du monde, non ?".
Récemment, il s'est un peu pris pour le maître de la Star Ac' (presque sa seconde maison depuis le temps qu'il y vient), c'est vrai, mais il n'avait pas forcément tort. Quant au reste du monde…









