La princesse Letizia d'Espagne s'est ralliée à son mari le prince Felipe et à la délégation espagnole, le 5 septembre 2013 à l'Hôtel Hilton de Buenos Aires en Argentine, afin de soutenir la candidature de Madrid pour les JO 2020 face à Tokyo et Istanbul. Le CIO devait voter el samedi 8 septembre.© Abaca
Décrocher l'organisation des Jeux olympiques, c'est un travail d'équipe. Et si la reine Elizabeth II et les siens ont largement honoré par leur implication exceptionnelle les JO de Londres 2012 (à défaut d'avoir obtenu le Mondial de foot de 2022, octroyé au Qatar malgré l'engagement du prince William au côté de David Beckham), le roi Juan Carlos Ier d'Espagne, la reine Sofia et la famille royale d'Espagne, pour qui le sport de haut niveau est une tradition, ont bien envie de les imiter.
Pour mettre toutes les chances de son côté, la couronne ibérique a abattu sa carte maîtresse, sa dame de coeur, en dépêchant en Argentine son atout charme : Letizia. La princesse des Asturies, débarquant d'un vol régulier de la compagnie Iberia, a atterri mercredi 5 septembre 2013 à Buenos Aires pour rejoindre la délégation Madrid 2020 menée par son époux le prince Felipe d'Espagne. Présent sur place depuis lundi, l'héritier du trône s'évertue à promouvoir devant le Comité International Olympique le dossier de la capitale madrilène pour tenter de faire la différence face aux candidatures de ses rivales, Tokyo et Istanbul. Après ses performances nautiques lors de la Copa del Rey à Majorque au mois d'août, c'est une autre compétition que Felipe livre là, et bien plus cruciale pour un pays enlisé dans la crise, où le chantier olympique susciterait des perspectives positives. Raison de plus pour envoyer la future reine en renfort.
Dans le sprint final, l'arrivée de la princesse Letizia, qui s'est installée au même hôtel (le Hilton) que la délégation espagnole, illustrait bien les ultimes renforts en vue du vote décisif de samedi lors de l'Assemblée générale du CIO. Ministres, présidents de fédérations sportives, maires des sites retenus (Barcelone, Valence, Saragosse, Cordoue, Getafe, Malaga...) pour le dossier espagnol, sponsors et journalistes, ainsi que, bien entendu, certains des plus grands athlètes de la nation ibérique, meilleurs ambassadeurs possibles, ont afflué depuis la péninsule ibérique pour essayer de faire pencher la balance au moment de la présentation du dossier ce vendredi. Dans la soirée, la 125e session du CIO s'ouvrait, au Teatro Colon de Buenos Aires...
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