Lou Doillon chevalier : Son fils Marlowe très fier, Jane Birkin aux anges

Joli jeu de dames dans les salons de la rue de Valois, mercredi 10 avril 2013 : en présence de Valérie Trierweiler, la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti décorait des insignes de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres une "fille de" célèbre sous les yeux emplis de fierté de sa fameuse maman, et une maman célèbre, sous les yeux emplis de fierté de sa douce fille méconnue.

Lou Doillon, venue avec son fils Marlowe né en 2002 de ses amours avec John Ulysses Mitchell, et Charlotte Valandrey étaient deux des trois récipiendaires de cette distinction du mérite artistique, au cours d'une cérémonie que n'auraient manquée pour rien au monde Jane Birkin, mère de la première, de retour du Japon, et Tara, fille de la seconde dans la fleur de l'adolescence, adorablement vêtue de blanc pour le grand moment de sa maman.

L'architecte italien Giorgio Bianchi était la troisième personnalité à recevoir les insignes de chevalier des Arts et des Lettres au cours de cette cérémonie organisée au ministère à partir de 18 heures.

Bien loin de la nervosité qui s'exprimait dans sa récente empoignade avec un cameraman à Tulle, Valérie Trierweiler, élégante et veillant à ne pas voler la vedette aux vedettes, affichait un large sourire et a pris un plaisir évident à partager leur joie du moment en compagnie de leurs proches. Expansive comme on la sait, Jane Birkin était littéralement aux anges, un fantastique bonheur maternel inondant son visage, figé en mode béat. Il faut dire que la plus célèbre des francophiles britanniques est comblée par sa progéniture : la cadette de ses trois filles, de même que ses deux valeureuses aînées (Kate Barry et Charlotte Gainsbourg) avec qui elle était réunie il y a quelques semaines sur le plateau de Vivement Dimanche, s'est brillamment accomplie, jusqu'à recevoir les hommages de la République. Comédienne troublante, chanteuse envoûtante déjà auréolée en 2013 d'une Victoire de la Musique de la meilleure interprète féminine (comme sa mère, sacrée en 1992) avec son somptueux album Places et attendue de pied ferme en festivals cet été, Lou Doillon, en dépit de sa timidité naturelle, n'était à l'évidence pas peu fière devant son fils Marlow aux belles boucles châtaines, arborant le fameux ruban vert et la médaille dont sa mère Jane Birkin est également détentrice.

Un duo mère-fille dont la complicité a peut-être donné des idées à la jeune Tara : née en 2000, la fille de la comédienne, auteure et récente directrice de la Star Academy (sur NRJ 12) Charlotte Valandrey marchera-t-elle elle aussi sur les traces de sa maman célèbre ? L'avenir le dira, mais en attendant, le présent est ravissant : digne d'une vestale, dans sa robe blanche courte et légère, pour l'entrée de Charlotte Valandrey dans l'ordre des Arts et des Lettres, la demoiselle a posé avec aplomb devant les photographes présents lors de la cérémonie, recevant étreintes et baisers de sa mère, protectrice.

Forcément ravie d'un tel spectacle, dans lequel elle n'était pas pour rien, la ministre Aurélie Filippetti - qui n'avait toutefois pas sorti son T-Shirt de David Beckham pour l'occasion - pouvait aller en toute sérénité achever sa journée officielle en se rendant à la Comédie-Française pour y assister à une représentation du classique de Feydeau, Un Fil à la patte.