Nabilla dans ''Libération'': ''Parfois, j'aimerais courir à poil dans la rue !''

Après des semaines de longue attente, l'heure est enfin arrivée : Nabilla a le droit à sa quatrième de couverture dans Libération ! Incroyable mais vrai ! Après un passage dans Le Grand Journal de Canal+, une interview accordée au journal Le Parisien et à Elle Magazine, puis enfin trois doubles pages dans Paris Match, Nabilla Benattia continue de marcher dans les pas de Zahia et s'offre la plus cotée des quatrièmes de couverture.

L'occasion pour la star des Anges de la télé-réalité de revenir sur un sujet sensible, sa relation avec son père.

Voilà pas moins de deux mois que Nabilla Benattia repousse l'interview à Libé, un comble ! Et alors que le jour J est enfin arrivé, son "ministre de la com" n'est pas très loin. Après avoir à nouveau démenti (en bottant en touche) avoir fait de la prison dans le cadre d'une escroquerie bancaire, Nabilla doit répondre à un nouveau scandale : un crachat sur un agent de la SNCF, gare de Lyon. Elle explique : "C'est toujours mieux d'avoir une personnalité que d'être platonique." Avant d'ajouter en riant : "Ça ne se dit pas ? C'est pas grave, j'ai essayé. De toute façon, il y a toujours des blagues sur moi, sur ma poitrine, mais je m'en tape. Rien ne m'atteint à part l'histoire avec mon père."

Alors que Nabilla assurait que l'absence de son père constituait pour elle un manque terrible, ce dernier, lui, ne s'est pas gêné il y a quelques jours dans les pages de Closer pour dire qu'elle lui faisait honte.

Depuis le divorce de ses parents, Nabilla n'a plus de nouvelles de son papa. Elle raconte : "Avec un papa musulman, une maman chrétienne et une grand-mère juive, c'était compliqué. D'autant que les trois sont à fond dans leur truc. Le vendredi, mon père mange du couscous et il n'y a pas d'électricité chez ma grand-mère. Le dimanche, ma mère va à la messe." Une grand-mère maternelle - s'il s'agit de celle chez qui elle a vécu durant son adolescence - juive et une mère chrétienne ? Voilà des déclarations plutôt étranges quand on sait que le judaïsme ne se transmet que par la mère...

Au sujet de son père, elle explique : "Si j'étais restée avec mon père, je ne sais pas où je serais aujourd'hui. En train de faire un tajine ou carrément mariée ?" Décidément, la jolie brune que l'on retrouve dans le dernier clip de Make The Girl Dance n'a pas peur des clichés !

L'école, ce n'est pas son truc. Elle a d'ailleurs arrêté au moment du départ de son père. A 15 ans (!), elle s'envole vers la Corée du Sud avec son agence de mannequins. Une expérience dont elle se souviendra longtemps : "Ça devient vite glauque. Il y a des filles de 20 ans qui ne mangent pas, un peu aigries, qui gobent des substances illicites. Ça m'a vite gavée."

Aujourd'hui, la brunette compte ses amies sur les doigts de la main. Parmi elles, Ayem et Jessica, une amie d'enfance qui lui est restée fidèle. "Tu ne peux pas rester avec des jalouses qui vont te tirer vers le bas alors que tu veux avancer. Il y a un proverbe qui dit 'si tu veux garder tes amis, évite de les surpasser'", lâche la bimbo. Si elle assure ne pas être jalouse en amitié, elle l'est en revanche en amour : "Je peux tuer quelqu'un, facile. En amour, faut pas me faire du mal."

Jusqu'ici toutefois, elle n'a pas vraiment souffert dans ses relations amoureuses. "C'est moi qui fais du mal aux hommes. Je suis indécise, je n'ai que 21 ans", explique la jeune femme qui vit aujourd'hui une idylle (médiatique ?) avec Thomas. A propos du beau brun, ex-candidat de Secret Story, elle explique : "On a eu un coup de coeur. Même si je suis chiante et égoïste en ce moment, il comprend. De toute façon, c'est ça ou rien." Visiblement, Thomas n'a pas vraiment le choix et doit se plier aux caprices de la diva...

Aujourd'hui, Nabilla a des rêves de septième art. Celle qui confiait craquer pour Jean Dujardin explique : "Avant, je kiffais les rappeurs mais avec l'évolution [sic], je préfère les acteurs."

Pourtant, celle qui a toujours rêvé de goûter aux joies de la célébrité serait presque sur le point de nous faire croire qu'elle regrette déjà : "Parfois, j'aimerais être tranquille, faire ce que je veux, courir à poil dans la rue, sans que les gens disent : 'Regarde, c'est Nabilla, j'te jure, c'est elle !'"

Enfin, elle achève cette interview en revenant sur la déclaration de Jean-Marie Le Pen qui avait déclaré qu'elle avait "de beaux seins" : "Eh, t'as vu que Jean-Marie Le Pen a dit que j'avais trop des beaux seins. Franchement, il est trop marrant, ce mec !" Nabilla dans toute sa splendeur...

Les excellents journalistes de Libération, les Dr Garriberts (Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts), qui avaient écrit une chronique décapante sur Nabilla dans le même journal le 15 mars dernier..., ont dû tomber de leur chaise ce matin en lisant le papier !