Nadège Beausson-Diagne, virée de PBLV : Le producteur livre sa version des faits

Après plus de trois années de bons et loyaux services dans la peau du commissaire Sara Douala, la comédienne Nadège Beausson-Diagne a été remerciée par la production de la série Plus belle la vie. Abasourdie par une telle annonce, la jeune femme s'est aussitôt exprimée sur Facebook et dans la presse, accusant même la production de préparer son éviction depuis six mois.

Pourtant, la version d'Hubert Besson, le producteur de la série, est tout autre. Interrogé par Télé 7 Jours, il affirme avoir averti Nadège du départ de son personnage un mois et demi plus tôt. "Elle a rencontré toutes les personnes avec qui elle travaillait pour parler de son départ. Nous lui avons aussi dit que sa sortie n'était pas définitive. Il y a plus de quarante comédiens dans Plus belle la vie, le départ de l'un d'eux n'est pas un événement", minimise-t-il. Et de conclure : "Du fait de notre fidélité, la séparation est d'autant plus douloureuse."

La fin d'une aventure

Nadège Beausson-Diagne avait partagé sa peine avec ses fans sur Facebook il y a une dizaine de jours. Tenant à livrer sa vérité au public de la série, attristé par cette nouvelle, elle écrivait alors : "Je voulais juste vous dire que ce n'est pas ma décision et que c'est avec une grande émotion que je laisse la voix, le corps et les mots de ce personnage que j'ai aimé interpréter toutes ces années. (...) Alors je profite de cette triste nouvelle pour vous remercier de votre générosité de coeur et d'âme et vous dire que vos mots, messages et témoignages sont essentiels pour moi. Je ne voulais pas laisser Sara Douala, ce n'est pas mon choix mais j'avance sur de beaux projets personnels et surtout je suis heureuse parce qu'aujourd'hui, je sais que vous êtes là."

Les projets qu'elle évoque, c'est notamment son arrivée au casting du programme court Pep's diffusé sur TF1. Elle est également attendue dans la comédie sociétale de France 2, Family Show, aux côtés de Firmine Richard et Guillaume Cramoisan.

Joachim Ohnona