C'est au cours d'une journée bien grise que se sont tenues les obsèques de Raymond Lévy, grand résistant et père de l'écrivain Marc Levy, mort à l'âge de 87 ans. La cérémonie s'est déroulée au cimetière de Passy à Paris le 15 décembre et plusieurs personnalités sont venues soutenir l'auteur de Et si c'était vrai et sa famille.
Autour de Marc Levy (53 ans) et de son fils Louis, 24 ans, se trouvait Pauline Lévêque, épouse de l'écrivain depuis 2008 et mère de leur petit Georges, 4 ans. La journaliste de 38 ans est apparue très proche de l'aîné de son époux et dans Paris Match, Marc Levy avait d'ailleurs déclaré : "Il est très complice avec Pauline aussi, dont le petit frère Léo a quasiment le même âge." Dans ces moments difficiles, le soutien de la famille et des amis est indispensable.
En effet, aux côtés de Marc et de sa soeur, la réalisatrice Lorraine Levy (elle a adapté son livre Mes amis, mes amours), se trouvaient le grand Michel Piccoli accompagné de sa femme Ludivine Clerc, le rédacteur en chef de Paris Match Olivier Royant, les photographes Jean-Marie Périer et Gilles Bensimon, ainsi que l'animatrice Julie Andrieu, cousine de l'auteur, et Carole Amiel, la dernière compagne d'Yves Montand.
Raymond Lévy, surnommé Jeannot, était un homme illustre. Il avait appartenu à la 35e brigade des Francs-tireurs et partisans - Main d'oeuvre immigrée (FTP-MOI), qu'il avait intégrée en mars 1943. Arrêté et déporté à Dachau avec son frère Claude, Raymond Lévy s'était évadé, le 25 août 1944, avec son frère, du "train fantôme", l'un des derniers trains de déportés qui transportait à son bord quelque 800 passagers détenus dans les camps du Sud-Ouest. Marc Levy avait rendu hommage à son papa en 2007 dans un roman intitulé Les Enfants de la liberté. Il y évoque les débuts dans la Résistance de son père et de son oncle ainsi que leurs faits d'armes, à la limite du jeu parfois, en dépit des risques.