Orianne, ex-épouse de Phil Collins : Paralysée, elle raconte son calvaire

L'ex-épouse de Phil Collins, Orianne, est aujourd'hui en fauteuil roulant. Suite à une opération des cervicales, la quadragénaire vit un cauchemar éveillée. Une situation dramatique qu'elle a raconté à un journal suisse, entre incompréhension, colère et motivation.

Orianne Mejjati, ex-épouse du leader de Genesis Phil Collins, a été opérée le 16 décembre dernier d'une hernie cervicale. A son réveil, la Vaudoise de 42 ans est paralysée, "du haut du corps jusqu'au bout des pieds". Pour le site internet Le Matin, elle revient sur les semaines cauchemardesques qui ont suivi cette opération, conséquence de vives douleurs ressenties à l'épaule droite et à la nuque. Devant l'inefficacité des premiers traitements, Orianne décide de quitter Miami, où elle est installée avec son mari Fouad Mejjati Allami et ses trois enfants, Nick et Matt (14 et 10 ans), issus de son mariage avec Phil Collins, et Kylian, qui a vu le jour le 22 mars 2011.

Direction la Suisse, "pour la qualité des soins" : "Nous avons de bons médecins. C'était la meilleure solution. J'ai pensé être entre de bonnes mains. On enlève la hernie. On met une prothèse. Après trois jours, on m'avait assuré : 'Vous rentrez chez vous.' " Mais Orianne ne rentrera pas chez elle. "Au réveil, je ne sentais plus rien. Il y a comme un vent de panique autour de moi", explique-t-elle au Matin. Le choc est immense et une question l'assaille : marchera-t-elle à nouveau ? Une batterie de tests plus tard, le verdict tombe : moelle épinière touchée, ayant entraîné un oedème et la paralysie. Le syndrome de Brown-Séquart, "une lésion d'un côté de la moelle épinière qui touche la motricité du même côté du corps et la sensibilité de l'autre côté du corps. C'est une lésion très rare", analyse le docteur John-Michael Duff, neurochirurgien au CHUV de Lausanne. "C'est une opération bénigne. Cela n'arrive, selon [les médecins], que dans un cas sur 10 000. J'étais le cas sur 10 000", ajoute l'ancienne épouse de Phil Collins.

Depuis, Orianne a entamé un long et dur combat pour retrouver l'usage de son corps. Des exercices quotidiens, physiothérapie, ergothérapie, piscine... "Ma main commence à être atrophiée, j'ai une raideur au niveau des doigts de ce côté. J'ai repris 30% de mes capacités dans le bras. A droite, j'ai récupéré 40 à 50% de mes capacités", évoque-t-elle, même si son corps reste par endroits "insensible à la chaleur et à la douleur". Entouré de sa mère et de ses proches, elle reste combative, pour une seule raison : "Je me bats pour mes enfants. Je veux pouvoir les retrouver au plus vite. Je leur parle tous les jours grâce à Facetime. Je leur ai expliqué ce que c'était." Elle espère les retrouver d'ici un mois.

En attendant, une plainte a été déposée pour savoir ce qui s'est réellement passé. "S'il y a une erreur, il faut qu'elle soit réparée. Je veux comprendre, honnêtement. Il me faut des réponses, même si c'est la faute à pas de chance", ajoute-t-elle, avant de conclure : "Je rêve souvent que je me réveille paralysée. Je suis allongée et je n'arrive plus à bouger." Un cauchemar éveillé...

Un entretien à retrouver dans son intégralité sur le site du Matin